Qu'est-ce qui fait plus ou moins 15 cm et qui ne se fait pratiquement jamais appeler par son nom ? Pas votre cochon d'Inde, non, mais le pénis. En effet, six hommes sur dix avouent donner un surnom à leur sexe, selon une étude réalisée par le site britannique LoveHoney.
De la "stouquette" de feu Alain de Greef au "Gilbert" de Channing Tatum en passant par le pragmatique "Ma bite" de Fred Testot alias Rocco Siffredi dans le SAV des Emissions, bien des hommes développent une relation quasi fusionelle avec leur "mini-moi". Alors qu'il convient pourtant "d'appeler un chat 'un chat'", selon la sagesse populaire, la formule ne s'appliquerait donc pas au pénis. Mais pourquoi un pareil traitement de faveur ?
La réponse remontrait, comme souvent, à l'enfance. "Chez l'homme, le surnom donné à son sexe commence bien avant qu'il n'en prenne complètement conscience", indique Slate . Et de préciser : "Les jeunes parents préfèrent parler du "zizi", du "kiwi" (...) en évitant d'utiliser les mots 'pénis' ou 'sexe', à la connotation trop chargée et trop médicalisée".
Aussi une façon de dédramatiser les tracas qui peuvent survenir chez ce fidèle compagnon susceptible de n'en faire qu'à sa tête. Tantôt raide comme la justice, tantôt mou et paresseux comme un dimanche matin, parfois trop impatient (priapisme, impuissance et éjaculation précoce), le pénis est paradoxalement à la fois craint et chéri par son "propriétaire".
Les forums recèlent d'ailleurs de surnoms donnés à des pénis. Et, selon une enquête menée l'an passé par le site gojimag, les prénoms de zizis les plus souvent cités sont : Bob ou Bobby, Junior, Jules, George, Gaston, Gérard, Dagobert, Robert ou encore Francky. Les 40 % restants se contentent de vivre avec un pénis anonyme.