Le bio, c’est plus cher, et c’est désormais une certitude : c’est aussi plus sain que les aliments ordinaires. C’est ce que révèle une étude de Générations futures, publiée aujourd’hui en exclusivité par Le Parisien. En effet, selon l’enquête, en trois repas et un en-cas composés d’aliments bio consommés sur une journée, on ingurgitera 223 fois moins de pesticides que si l’on compose ces mêmes repas avec des aliments dits « ordinaires ».
Pour parvenir à cette conclusion, l’association Générations futures a donc soumis un panier de produits bio à des analyses en se focalisant sur les pesticides. François Veillerette, porte-parole de l’association, explique d’ailleurs que « l’interdiction d’user de pesticides de synthèse fait partie du cahier des charges du bio. Les sceptiques avancent que les cultures bio ne se font pas sous cloche et qu’elles peuvent être contaminées par les pulvérisations faites sur les champs à proximité ». Et donc au regard des résultats obtenus par le laboratoire belge d’analyse des pesticides Fytolab, les sceptiques ont tort. Car en examinant les aliments bio composant les différents repas de la journée, les résultats font état de très peu de traces de pesticides. Mieux, il n’y en aurait même aucune dans les fruits et légumes bio alors que l’on retrouve des résidus de 37 pesticides dans ceux du repas « ordinaire ». Pour François Veillerette, cela ne fait donc aucun doute : « le bénéfice du bio pour l’organisme est clair. Et à partir de là, on a le choix ».
À noter que cette étude fait suite à une autre enquête de Générations futures qui avait déjà analysé l’an dernier le menu d’une journée type d’un enfant de 10 ans. Et le résultat était inquiétant puisque ces aliments « ordinaires » étaient gorgés de résidus chimiques et de pesticides. « À la suite de cette enquête, de nombreuses personnes nous ont opposé qu’on n’avait pas de point de comparaison avec le bio » explique à ce propos François Veillerette. Un reproche auquel l’association a répondu de la meilleure des manières…
Alexandre Roux
(Source : Le Parisien)
Crédit photo : Hemera
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