Depuis l'entrée en vigueur de la loi d'interdiction en 1990, les femmes qui défient le code pénal, en osant prendre le volant, sont passibles de flagellation. Les tribunaux saoudiens infligent fréquemment des chatiments corporels.
Très récemment, le roi Abdallah d’Arabie saoudite n'était pas peu fier d'annoncer au monde qu'il accordait le droit de vote aux femmes de son pays pour le scrutin de 2015 mais n'était ce ce pas un écran de fumée pour dissimuler l'infâme réalité de la situation actuelle des saoudiennes ?
Amnesty international réclame une avancée significative et s'émeut. " La flagellation constitue une sanction cruelle en toutes circonstances, mais que les autorités saoudiennes condamnent une femme à ce châtiment simplement parce qu'elle était au volant d'une voiture dépasse l'entendement", "L'Arabie saoudite doit aller beaucoup plus loin. Il convient de démanteler l'ensemble du système de subordination des femmes aux hommes dans le pays" a indiqué Philip Luther, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d'Amnesty International.
Crédit : Créatas
VOIR AUSSI
Arabie saoudite : les élections municipales sans le vote des femmes
Blogueuses orientales : la liberté à tout prix
Tunisie : une habitante de Tunis raconte
Arabie saoudite : la conductrice en prison en appelle au roi pour sa libération