L'arrestation d'Alexandria Ocasio-Cortez pour avoir manifesté pour l'IVG fait jaser les réacs

La députée américaine démocrate Alexandria Ocasio-Cortez a été arrêtée lors d'une manifestation à Washington ce 19 juillet. Le but de ce rassemblement remarqué était de défendre le droit à l'avortement, suite à la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer ce droit fondamental.

La police du Capitole a arrêté 35 personnes lors de ce "sit in" pacifique organisé à Washington D.C. par de nombreuses organisations à but non lucratif, comme New York Communities for Change. Parmi ces personnes, 17 membres du Congrès. Des parlementaires majoritairement démocrates.

Le motif de l'arrestation ? "Obstruction". Les personnes auraient été arrêtées "car après trois sommations, certaines refusaient de quitter la rue", a relaté la police du Capitole, tel que l'énonce Le Monde.

Alexandria Ocasio-Cortez en appelle de son côté à agir suite à cette arrestation massive. "Nous allons devoir nous engager dans une action législative, nous allons devoir pousser la Maison Blanche, nous allons devoir être dans la rue, nous allons devoir nous faire arrêter. Nous allons avoir besoin d'un mouvement massif. C'est tout. Et rien de tout cela n'arrivera à moins que nous soyons tous dans ce combat", s'est exprimée la députée féministe. Elle aurait notamment fait l'objet d'une amende de cinquante dollars.

Cependant, d'habituels détracteurs abondent en commentaires virulents à l'encontre de celle que l'on surnomme "AOC", notamment du côté de l'opposition. Des vidéos ont circulé montrant l'arrestation. Dans la vidéo publiée sur Twitter par le journaliste conservateur Douglas Blair, on peut voir la députée mettre ses mains derrière le dos, un officier lui tenant le bras gauche, mais levant ensuite le poing droit en l'air devant les supporters.

Représentante élue du Premier district congressionnel de Caroline du Sud à la Chambre des représentants, la conservatrice Nancy Mace évoque par exemple une "fausse arrestation".

Ce à quoi "AOC" a rétorqué : "Pas de trucage ici. Mettre ses mains derrière son dos est une pratique exemplaire lorsque vous êtes détenue, menottée ou non, pour éviter l'escalade des accusations comme la résistance à l'arrestation. Mais je n'attends pas grand-chose d'autre de votre part".