Une jeune fille originaire de Saint-Etienne est tombée dans le coma à la suite d’un violent bizutage. Inscrite en deuxième année à la Faculté vétérinaire de l’université de Liège, l’étudiante a participé à un week-end d’intégration organisé par son école. Une tradition pour ces jeunes. Mais le week-end a pris des allures de drame. Comme elle ne buvait pas d’alcool, la jeune fille a été contrainte d’avaler des litres d’eau. Toute cette eau absorbée a provoqué un gonflement de son cerveau et la jeune fille est tombée dans le coma. Heureusement l’étudiante s’est remise de son œdème cérébral mais cette expérience douloureuse aurait pu lui être fatale.
Si depuis 1998 le bizutage est un délit passible de 7 500 euros d’amende et de six mois de prison, il reste tout de même bien présent. En 2012, des pompiers avaient lancé une campagne choc contre le bizutage des jeunes recrues suite à une affaire de viol. Les bizutages restent également monnaie courante dans certaines écoles, notamment sous la forme de week-ends d’intégration. En Belgique, les bizutages sont plus systématiques et font presque partie des mœurs. Les bizutages de l’université de Liège où est étudiante la victime sont encadrés par un comité et une charte. Mais ces règles ne sont-elles pas trop laxistes ? Les écoles ne devraient-elles pas faire preuve de plus de fermeté pour éviter ces débordements ?
Que pensez-vous du bizutage ? Pensez-vous que les écoles devraient faire preuve de plus de fermeté pour empêcher les débordements ?