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Cancer du sein : pourquoi une femme sur deux suit mal son traitement
Publié le 26 mars 2013 à 11:41
Par La rédaction
49% des femmes atteintes d'un cancer du sein suivent mal leur traitement, d'après une étude parue dans le British Journal of Cancer, qui explique que les patientes sont de plus en plus nombreuses à suspendre leur hormonothérapie prescrite sur cinq ans. Mais cette interruption n'est pas sans conséquence, puisqu'elle entraîne un risque accru de décès de 20% à cause des récidives.
Cancer du sein : pourquoi une femme sur deux suit mal son traitement Cancer du sein : pourquoi une femme sur deux suit mal son traitement© Thinkstock
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Une femme sur deux qui est atteinte d'un cancer du sein ne suit pas correctement son traitement, selon une étude parue dans le British Journal of Cancer, qui explique qu'au fil des années, ces patientes sont de moins en moins assidues dans leur hormonothérapie, généralement prescrite sur cinq ans.

Les chercheurs des universités de Dundee et de Glasgow ont ainsi mené une étude rétrospective auprès de 3 361 patientes diagnostiquées au cancer du sein entre 1993 et 2008, pour tenter d'évaluer leurs prescriptions mais aussi leur observance du traitement. 85% des participantes avaient reçu du tamoxifène, et 15% des inhibiteurs de l'aromatase. 36% d'entre elles sont décédées pendant l'étude.

Au final, elles étaient 90% à suivre leur traitement correctement la première année, puis 82% la deuxième année, pour n’être plus que 77% la troisième année, et à peine 51% la cinquième année. Sauf qu’arrêter en cours n'est pas sans conséquence. Selon les chercheurs, les patientes ayant abandonné leur traitement hormonal avant la fin ont eu un risque accru de décès de 20%, en raison de la forte probabilité de récidive du cancer du sein.

Qu’est-ce qui pourrait justifier que ces femmes interrompent leur traitement ? Les effets secondaires de ces médicaments sont parfois difficiles à supporter. Bouffées de chaleur, sueurs, nausées, mais également importante prise de poids sont des facteurs qui peuvent expliquer ce détachement.

À noter que les traitements prolongés auraient un intérêt certain. En effet, le 5 décembre 2012, The Lancest avait publié une étude menée par des chercheurs de l'université d'Oxford. Ces derniers affirmaient que le nombre de morts par cancer du sein seraient réduits de moitié avec un traitement de 10 ans au tamoxifène. À l’inverse, un traitement classique sur 5 ans aurait moins d’efficacité.

Elodie Cohen Solal

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