62% des cadres souhaiteraient recourir au télétravail de manière régulière, selon le dernier baromètre Cadremploi. Une pratique très développée ailleurs en Europe et qui a montré ses bienfaits. 33% des Néerlandais l’utilisent, et entre 20 et 25% des Danois, des Finlandais et des Suédois. A contrario, en France, seuls 9% des cadres télétravaillent au moins une fois dans la semaine et 28% le font occasionnellement. Mais alors que 20% des cadres se disent aujourd’hui malheureux au bureau, le télétravail pourrait être une solution.
En diminuant les temps de transport et les embouteillages au quotidien, le télétravail permet de déstresser et donc d’être plus investi dans ses dossiers : c’est autant d’énergie que l’on ne consacre pas à pester !
On connaît très bien les nuisances de l’open space : conf’call, discussions et autres appels perso ne vous déconcentreront plus : vous diminuez ainsi votre temps de travail par deux.
Si l'intégration des handicapés en entreprise s'améliore, les taux de chômage restent encore plus élevés que dans le reste de la population. Le télétravail peut ainsi leur permettre de travailler dans des conditions adaptées à leur handicap.
Les télétravailleurs ont les mêmes droits que les autres salariés. Depuis février 2012, le télétravail a en effet fait son entrée dans le Code du travail : protection sociale, salaires, matériel informatique ou Tickets-Restaurant : tout y est !
Non votre place n’est pas un bureau gâché, mais autant d’espace libéré pour vos collaborateurs qui apprécieront eux aussi un peu plus de calme dans la semaine. Il pourra par ailleurs servir de bureau d’appoint aux consultants ou aux stagiaires.
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