Quand on arrive dans un quartier (ou quand quelqu'un emménage dans notre immeuble), nous sommes obligés de cohabiter avec des personnes que l'on ne connaît pas. Si certaines fois, tout se passe bien, certains cas sont difficiles à gérer. Mais on ne vous laisse pas tomber et on vous aide à surmonter la situation.
On sait qu'être le nouveau voisin est souvent compliqué. Mais on fait une chose toute simple pour inspirer la sympathie : on va se présenter à ses voisins. On se montre sincère. Au final, cela pourra aider à entretenir de futures bonnes relations de voisinage. Et si ce n'est pas le cas, on aura au moins fait le premier pas.
On a presque tous connu ce voisin qui râle constamment parce qu'on reçoit régulièrement des invités. La solution ? Le convier au moins une fois pour l'apéro. Et s'il refuse, il passe à côté de quelque chose et tant pis pour lui !
Poubelles qui traînent sur le palier, vieux fauteuil balancé dans la cour... Vous n'en pouvez plus de la négligence de votre voisin. Mais peut-être n'est-ce pas de la mauvaise volonté mais un problème de capacité (il ne connaît peut-être pas le système des encombrants par exemple). Donc on propose notre aide gentiment et surtout sans condescendance. Et s'il refuse, on ne pourra pas nous reprocher de ne pas faire d'efforts.
Au lieu de se jeter sur son téléphone pour appeler le commissariat dès qu'il y a un peu de musique après 22h, on prend sur soi et on va poliment demander à celui qui se prend pour David Guetta de l'autre côté du palier de baisser la musique. On explique calmement qu'on se lève tôt le lendemain et qu'on aimerait dormir. Bref, on reste ouvert et tolérant. Si le problème persiste, on peut commencer à s'énerver.
Si quelque chose nous déplaît chez l'un de nos voisins, on se garde d'aller le raconter aux autres, histoire d'éviter d'envenimer la situation (et de passer pour une balance). On va directement parler à la personne concernée, c'est beaucoup mieux et plus diplomatique aussi.
Si on emménage dans un quartier familial, il y a de fortes chances pour que les enfants jouent dans la rue et fassent du bruit. Mais plutôt que de leur crier sans arrêt dessus, on va voir les parents pour leur demander de canaliser un peu leur progéniture. On peut même proposer de les garder ponctuellement afin d'installer un climat de confiance.
C'est vrai que nous n'avons pas tous une âme de Brigitte Bardot. Mais ce n'est pas une raison pour blâmer les animaux. Certes, le caniche de Mme Michu qui aboie non-stop nous tape sur les nerfs, mais on prend sur nous et on va parler avec eux. Et on cherche des solutions ensemble.
"Euh, il n'a pas mis sa clôture sur ma partie du terrain ?". Avant de dépenser du temps et de l'énergie à se brouiller pour une petite clôture, on vérifie les plans et on détermine exactement les limites de son terrain. Au moins, pas de doute possible.
Si on n'arrive pas à parler avec ses voisins, la solution est de leur écrire une petite lettre diplomatique pour essayer de résoudre les problèmes à l'amiable. On essaie de trouver calmement un accord pour que tout le monde y trouve son compte.
Si malgré tous nos efforts, les problèmes avec nos voisins persistent, on peut faire appel au syndicat présent dans l'immeuble ou encore à l'association de quartier. Même si la "plainte" est anonyme, il se peut que notre voisin sache de qui elle vient. On se prépare donc à le recevoir pour s'expliquer, toujours en tentant de rester calme et courtois.