Lundi 19 janvier, la 9e édition des Gérards de la Télévision était difusée en direct sur Paris Première. Comme chaque année, la cérémonie potache récompensait le pire de la télévision, adressant quelques piques aux animateurs et émissions qui ont marqué 2014.
Nommés dans plusieurs catégories à la dénomination toujours décalée, Cyril Hanouna a été consacré à trois reprises. L'animateur a en effet décroché le « parpaing doré » de « l'animateur qui a tellement réussi à squatter les programmes de sa chaîne qu'il va devenir encore plus difficile à déloger que l'Etat Islamique en Syrie ». Il a ensuite obtenu celui de « l'animateur qui a visiblement dû réussir pour coucher », avant de remporter le très prestigieux Gérard de l'animateur de l'année.
D'abord flatté par cette avalanche de distinctions, Cyril Hanouna a prouvé qu'il avait de l'humour en se félicitant sur Twitter d'avoir obtenu ces récompenses insolites. « Il paraît que je cartonne aux Gérards, je suis trop content j avais besoin de parpaings pour refaire la façade de D8!! », a ainsi posté l'animateur sur le site de microblogging.
Il paraît que je cartonne aux gerards, je suis trop content j avais besoin de parpaings pour refaire la façade de D8!!:))
— Cyril Hanouna (@Cyrilhanouna) 19 Janvier 2015
Mardi soir dans TPMT, changement de ton. L'animateur avoue n'avoir pas du tout goûté l'humour de ses détracteurs de la veille, faisant notamment référence à une séquence dans laquelle les organisateurs de la cérémonie l'ont fait passer pour un drogué. Dans le sketch en question, son supposé dealer monter sur scène et se présente comme son producteur. « C'est pas marrant », a immédiatement commenté Cyril Hanouna qui ne s'est pas privé de répondre à l'équipe des Gérards face caméra.
« Alexandre Pesle n'est pas drôle du tout. Je trouve vraiment ça pas drôle pour le coup. Surtout nous on est une émission familiale. Vraiment, on n'est pas du tout là-dedans. Moi ça me blesse. J'aime pas ça, voila. C'était vraiment nul à chier », s'est emporté le présentateur toujours prompt à se moquer de ses confrères du PAF et à « emmerder » ceux qui le critiquent. Un avis que partagent semble-t-il les chroniqueurs autour de lui. « C'est de la provocation pour de la provocation. Ça n'a pas de sens », a conclu Gilles Verdez.