En 2007, à la suite d’une campagne pour des cosmétiques pour la santé, les consommatrices découvraient avec stupeur, qu’un taux de concentration élevé de plomb était présent dans 60 % des produits, provenant de 33 grandes marques de rouge à lèvres. Une étude qui fut par la suite, confirmée par La Food and Drug Administration, qui découvrit un taux quatre fois supérieurs à ceux mesuré dans l’étude précédente. Depuis, les niveaux de plomb ont été revus à la baisse.
Mais aujourd’hui, d’autres métaux tout aussi toxiques pour l’organisme ont été détectés. En effet, du cadmium, de l’aluminium, du manganèse et du chrome sont présents en quantité suffisante pour alerter les chercheurs de l’école de santé publique de l’Université californienne de Berkeley. Ces métaux étant toxiques pour l’organisme : l’aluminium est toxique pour les poumons, le chrome est cancérigène et le manganèse a des effets toxiques sur le système neveux. Un programme chargé pour un simple tube de rouge à lèvres !
La note positive de cette étude, toujours selon les chercheurs de Berkeley révèle qu’une consommatrice ingèrerait en moyenne 24 milligrammes de produit par jour sachant que la consommation pouvant aller jusqu’à 87 milligrammes, pour une utilisatrice de cosmétiques qui passerait son temps à se retoucher. Ce qui est donc une très faible quantité absorbée.
Néanmoins la principale auteure de cette étude, la professeure en santé environnementale S. Katharine Hammond, juge que les traces de métaux bien que peu élevées, peuvent avoir un effet néfaste sur le long terme.