Que de potins ciné cette année. Après la bataille des deux « Guerres des boutons », la double adaptation de l’histoire de Judas Maccabée va soulever les critiques. Dirigeant juif du IIe siècle avant Jésus Christ, à la tête des forces juives pendant la révolte des Maccabées contre les Séleucides (domination syrienne hellénistique) pour libérer le Temple de Jérusalem transformé en temple de Zeus, Judas Maccabée est un grand héros dans l’histoire juive.
Il est célébré pendant la fête des Lumières, Hanouka. En 2012, les deux adaptations ciné de l’histoire risquent de faire couler beaucoup d’encre. La première, réalisée par Mel Gibson sur un scénario de Joe Eszterhas (Basic Instinct) a déjà suscité des doutes, l’acteur réalisateur américain étant tristement célèbre pour ses dérapages antisémites.
Face à Gibson, Bruce Nash clame haut et fort son appartenance religieuse. Il confie même à The Hollywood Reporter qu’il n’a jamais "pensé en terme de concurrence hollywoodienne. Je me suis lancé là-dedans avec un point de vue très positif. Je suis fier de ma religion et cette histoire parle d’héroïsme, de courage et de sacrifice. Je trouve cela important de partager ce récit avec des personnes de toutes les croyances. Ce film, pour moi, c’est le projet d’une vie ». Cet affrontement latent donnera t-il lieu à un tollé médiatique ?
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