L’individu en question, Mehdi Nemmouche, a été appréhendé en possession d’un fusil d’assaut Kalachnikov, d’un révolver avec des munitions et d’une GoPro, une mini-caméra portative. Il était aussi en possession d’une casquette, semblable à celle visible sur les caméras de vidéo-surveillance, selon le Parisien, et même d’un « masque à gaz », selon le Figaro. Plus troublant encore, toujours selon le journal conservateur, Mehdi Nemmouche était en possession d’une revue de presse sur la fusillade de Bruxelles. Soupçonné d'assassinat, il est actuellement en garde à vue. Si les enquêteurs invoquent la menace terroriste, il pourrait le rester jusqu'à jeudi.
La description, pour le moins accablante, et semble correspondre parfaitement à celle que la presse belge avait fait du tueur après le drame. Selon les informations du journal le Monde, le suspect a été arrêté à la faveur d’un « contrôle fortuit ». le journal Libération rapporte que le profil du suspect est celui d’un « djihadiste ». Il est notamment suspecté de s’être rendu en 2013 en Syrie pour y subir un entraînement auprès de groupes djihadistes - il serai à ce titre fiché depuis mars 2014 par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Mehdi Nemmouche, 29 ans - le portrait-robot établi par la police faisait état d’un homme d’une trentaine d’années - est originaire de Roubaix (Nord). Sans domicile fixe selon le Figaro, il est aussi connu pour des faits de petite délinquance, ce qui lui a valu de purger une peine de cinq ans de prison, de 2007 à 2012 à Grasse et Salon de Provence pour vols aggravés. François Hollande a rapidement loué l’efficacité des forces de l’ordre: « L’homme a été arrêté dès son retour, dès qu'il a mis le pied en France […] Tout le gouvernement est mobilisé pour suivre les djihadistes et éviter qu'ils puissent nuire. Une lutte de tous les instants », a-t-il estimé. Quant aux victimes, elles ont été inhumées mardi soir à Tel-Aviv, comme le rapporte RFI.