La conciliation face à l'Agence Régionale de Santé (ARS) n’a pas abouti. Menacée de liquidation judiciaire et de cessation de paiement, dans de telles conditions, l’IPP perdrait : ses offres de soin, 350 emplois, 3600 patients.
Les conséquences seraient critiques. Alors que certaines activités de l’IPP (néonatologie, obstétrique, lactarium et les laboratoires) promettaient d’être transférées à l’hôpital Necker depuis 2004/2005, on dit qu'une infime partie seulement du centre de néonatalogie de l’IPP serait réintégrée par l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
Sans évoquer les autres activités non transférées, si cette décision était prise, l'accueil, le suivi des patients, ainsi que la qualité des soins pourraient en souffrir. Surtout que les autres maternités spécialisées dans les grossesses difficiles sont déjà débordées, il y aurait donc une perte de soin considérable.
L'IPP est un établissement spécialisé composé d’équipes médicales et paramédicales qui offrent différents services en : néonatalogie, réanimation, soins intensifs, diététique, pédopsychiatrie. L’IPP est l’une des rares structures hospitalières pluridisciplinaires à offrir cette stratégie de soin aux nouveau-nés prématurés.
Recevant plus de 900 prématurés par an en néonatalogie, sa fermeture serait un obstacle à l’évolution de notre pôle de santé. Sept années à se battre contre leur propre administration, à tenir tête à l'ARS tout en œuvrant pour le bien-être des prématurés, c'est le combat de tous les jours pour le maintien des postes et activités de l'IPP.
La date de l'audience relative au futur de l'IPP a été fixée au jeudi 7 juillet à 14h15. Elle aura lieu au tribunal de Grande Instance (4 boulevard du Palais, 75001 PARIS) Une manifestation est organisée à partir de 13h place du Châtelet.
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