Le procès qui a captivé l'attention des médias ces derniers mois n'en finit pas de faire parler de lui. Dernier sujet en date : le soi-disant rapprochement entre l'acteur Johnny Depp et son avocate Camille Vasquez, que fantasment de nombreux·ses internautes et publications. Des rumeurs que l'intéressée a sans détour taxées de "sexistes".
"Je suis très heureuse dans mon couple", s'est défendue auprès du magazine People, celle qui partage la vie du Britannique Edward Owen, cadre chez WeWork. "Il est décevant que certains médias aient laissé entendre que mes interactions avec Johnny – qui est un ami que je connais et représente depuis quatre ans et demi maintenant – aient pu être inappropriées ou non-professionnelles. C'est sexiste. Mais ça ne m'étonne pas. J'imagine que c'est lié au fait d'être une femme qui fait son travail."
Malgré l'absence de pertinence évidente de ces rumeurs dans un procès de la sorte, l'avocate a tout de même tenu à se justifier pour clarifier les choses. "Je prends grand soin de mes clients, et c'est évident que nous sommes devenus proches", poursuit Camille Vasquez. "Mais quand je dis 'nous', je parle de toute l'équipe, ce qui inclut bien sûr Johnny. Et puis je suis moitié Cubaine, moitié Colombienne. Je suis tactile. Que voulez-vous que dise ? Je fais l'accolade à tout le monde. Et je n'en ai pas honte."
Plutôt que de se concentrer sur la relation entre l'acteur et son conseil, peut-être serait-il plus judicieux de recentrer le débat là où il a besoin d'être : le traitement humiliant d'Amber Heard, accusée en diffamation par Johnny Depp et sommée de payer des dommages et intérêts à son ex. Mais aussi la façon dont ce dernier, accusé de violences conjugales par l'actrice et reconnu coupable de diffamation lors du même verdict, a été érigé en "héros" par ses fans.
Pour le coup, si sexisme il y a, c'est bel et bien dans ce double standard écoeurant aux conséquences dramatiques pour les femmes qui voudraient témoigner des violences - physiques et psychologiques - de leur (ex)-conjoint.