C’est un peu la saga de l’automne. D’un côté on a les gentils, ou ceux qui se prétendent l’être en la personne du groupe Eiffage dont les représentants disent qu’ils n’étaient en rien au courant de ce qui se passait au Carlton. De l’autre on a le mechant David Roquet, accusé de proxénétisme et qui aurait mis en relation des prostitués avec un certain nombre de hauts personnages.
L’avocat de David Roquet veut faire la lumière sur cette affaire et insiste sur le fait que la société Eiffage finançait ses soirées un peu spéciales.
« Au mieux, ils ont un très mauvais comptable, au pire ils sont impliqués », a-t-il dit dans une interview accordé à Europe 1. Il poursuit : « Si Eiffage veut qu'on lui rafraîchisse la mémoire, David Roquet est tout à fait disposé à le faire ». Il parle notamment de financement de soirées "chaudes" financées par Eiffage "lors d‘une réunion des maires de france".
L’affaire prend un tout autre tournant au moment où l’on émet la possibilité que DSK ait bénéficié de ces rencontres avec des escort girls. Pour le coup, une des escort girl s’est portée partie civile et aura donc accès au dossier. Ainsi, son témoignage permettra de démêler le vrai du faux. Mais de nouveaux rebondissements sont à venir, car les juges lillois devraient être dessaisis de l’enquête par le parquet général de Douai.
En effet, avocats, membres de la police seraient également impliqués. Est-ce que les noms des clients présumés sortiront ? Le fait que le nom de DSK soit sorti du chapeau alimente déjà bien des rumeurs. Même si pénalement l'ancien directeur du FMI ne risque rien.
Crédit : AFP
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