Marine Le Pen prête à manifester « aux côtés » de l’UMP
La présidente du FN a déclaré jeudi qu'elle serait tout à fait partante pour manifester aux côtés de l'UMP contre la politique menée par le gouvernement et particulièrement contre le mariage pour tous. « Pourquoi pas ? Je ne suis pas sectaire. Quand j’ai quelque chose à dire, cela ne me dérange pas d’aller manifester aux côtés de gens dont je ne partage pas le même avis sur d’autres sujets », a-t-elle déclaré. Et suivant sa stratégie de séduction des déçus du sarkozysme, Marine Le Pen a réitéré son appel aux adhérents de l’UMP : « Les dirigeants et la base de l’UMP sont séparés par un fossé de plus en plus important. J’appelle tous les adhérents de l’UMP qui sont proches de nous à rendre leur carte et à nous rejoindre. »
Si Jean-Marc Ayrault s’attire les critiques en salve de la droite, François Hollande n’est pas en reste. L’ancienne ministre du Budget et députée des Yvelines Valérie Pécresse s’en est ainsi donné à cœur joie vendredi, au micro de RTL : « Je crois, moi, que le maillon faible, aujourd'hui, c'est François Hollande. Parce que dans la Ve République, c'est le président qui fixe le cap, qui est la boussole », a-t-elle lâché, avant d’ajouter : « François Hollande se comporte en comptable, pas en garant de la croissance économique du pays et en garant de l'emploi ». Valérie Pécresse, maillon fort de l’opposition ? Découvrez la vidéo de cette intervention sur France-Info.
Dans un entretien au Monde, près de six mois après son élection, le chef de l’Etat se confie : « Exercer le pouvoir, aujourd'hui, c’est très dur. Il n’y a aucune indulgence, aucun respect, mais je le savais ». Alors que selon un sondage TNS Sofres publié mercredi, la cote de popularité de François Hollande recule encore de cinq points par rapport à octobre, tombant à 36%, certains voient dans ce propos un aveu de faiblesse. « Sincèrement, je n’ai pas souvenir d’avoir entendu l’ex-chef de l’Etat, ni en public ni en privé, obnubilé par sa volonté de réformer le pays, se plaindre de la dureté de son sort », critique Maxime Tandonnet, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, sur Atlantico.
Et on finit avec le petit geste de la semaine, qui, s’il n'a duré qu'une petit seconde, anime depuis deux jours une vive polémique. Interrogé mercredi sur Public Sénat sur une repentance française envers l’Algérie, l’ancien ministre Gérard Longuet a répondu avec un bras d’honneur rageur. Tentant de justifier son geste dès le lendemain, le sénateur UMP de la Meuse a parlé d’un « mouvement d’humeur », d’un « geste personnel d’un homme indigné ». Pas certain que la gauche « choquée » par ce geste « vulgaire » y voit la même signification. Quant au député FN Gilbert Collard, il a applaudit le geste, s’empressant de le reproduire lors d’une interview sur LCI.
Regardez la vidéo du bras d'honneur de Gérard Longuet.
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