Qui n'a jamais eu droit à voir apparaître sur sa timeline Facebook un post geignard de l'un(e) de ses ami(e)s ? Si en plus de vous agacer, il vous semble inutile, sachez qu'il ne l'est pas forcément. Partager son mal peut même parfois sauver une vie grâce aux diagnostics et mises en garde La preuve avec cette jeune maman se plaignant dans un post d'un étrange état grippal et qui a découvert, grâce à ses amis Facebook, qu'elle souffrait en réalité d'une mammite, une infection du sein dû à l'allaitement. Il y a quelques semaines, ce fut le tour de Christina DePino, une future maman originaire du Michigan de déclarer à ses amis sur Facebook qu'elle souffrait de terribles démangeaisons. Celles-ci ont débuté alors que Christina était enceinte de 35 semaines.
"Ce qui a commencé comme une démangeaison généralisée est devenue peu à peu plus prononcée sur les paumes de mes mains et la plante de mes pieds (...) à tel point que je ne pouvais plus dormir la nuit... Mes bras et mes jambes saignaient à force que je me gratte", confie la jeune femme à Today.
Mais la future maman a pu compter sur ses amis pour l'alerter, considérant ses démangeaisons loin d'être anodines. Elle a ainsi reçu des commentaires de proches lui conseillant d'aller rapidement chez son obstétricien. Un de ses contacts a même suggéré que cela pouvait être une cholestase, une maladie de la vésicule biliaire provoquant une accumulation de toxines dans le sang. Outre les démangeaisons et saignements qu'elles engendrent, elles peuvent avoir des conséquences mortelles pour le bébé si elles traversent le placenta. Christina a donc filé chez son médecin et après une série de tests, il s'est avéré que son ami avait vu juste : elle souffrait bien d'une cholestase intra-hépatique de grossesse.
Pour éradiquer tout risque, les médecins ont provoqué l'accouchement de Christina alors qu'elle était enceinte de 37 semaines, soit à huit mois et quelques jours. Et elle est aujourd'hui maman d'une merveilleuse petite fille en pleine santé. La jeune mère de famille a toutefois tenu à partager son expérience sur Facebook afin d'avertir d'éventuelles futures mamans de cette maladie de grossesse relativement méconnue.
"Et si je ne m'étais pas plainte sur Facebook? Et si personne ne m'avait dit ? Je me suis donc dit que je me devais d'informer les autres futures mamans". Comme quoi se plaindre peut parfois être bénéfique. Souvenez-vous en la prochaine fois que vous pesterez contre un message d'humeur de l'un de vos contacts Facebook.