Le sexe, crème de beauté numéro 1

Bien qu'il existe un nombre infini de manuels pour aider hommes et femmes à améliorer leur pratiques sexuelles, il est généralement convenu en Occident que pour que la relation sexuelle soit bonne il faut avant tout qu'elle soit désirée, et qu'un/une partenaire apporte beaucoup de plaisir à l'autre quand lui/elle-même en prend. Il n'y aurait pas d'autre véritable méthode. En Asie, les pratiques sont enseignées comme un art et une science à la fois, capable de préserver au mieux la santé. Pour les femmes, il existe un cercle très privé où, depuis des milliers d'années, elles se transmettent un savoir-faire sacré : ce sont les « tigresses blanches » (le nom vient d'une expression qui signifie « vagin sans poils »).

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Cette technique, développée dans la Chine ancienne par les femmes taoïstes, a pour but de préserver beauté et jeunesse, les tigresses blanches considérant qu'il existe de nombreux moyens de ne pas accepter l'âge comme une fatalité, et de préserver la peau, les seins, le vagin, la vue ou l'ouïe tels qu'ils sont au début de la vie d'une femme.

Parce que la reproduction est essentielle à la survie de l'espèce, il y a une déduction logique à trouver la sexualité littéralement vitale, et pour ces femmes, l'orgasme en est l'expérience la plus intense, pour le corps comme pour le psychisme. Dans un processus d'échange d'énergies, les tigresses apprennent à tirer le meilleur parti de leurs orgasmes et de ceux de leur partenaire pour leur santé et leur bien-être. Pour les taoïstes, les énergies sexuelles négatives sont celles qui conduisent à toutes sortes de désordres, alimentaires, psychologiques ou autre.

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Ces formations ont encore lieu, sur des périodes de trois ans, la pratique développant un état d'hypersensibilité à travers une stimulation intense, avec pour objectif d'envisager le sexe spirituel et le sexe physique comme des miroirs l'un de l'autre. L'enseignement prévoit la pratique du yoga et des arts martiaux, et d'intenses pratiques sexuelles, avec pour mot d'ordre la passion. Les tigresses cherchent constamment à apprendre, et à se connaître, gardant en tête que le pire ennemi d'une personne est généralement cette personne elle-même.

Quand bien même des écoles pourraient s'ouvrir en Occident, il n'est pas dit que le poids de notre culture ne soit pas un frein à cet enseignement : ne pas avoir de vues négatives sur le sexe, l'envisager comme une ouverture sur la vie, comme la base de notre énergie et apprendre, par exemple, que la fellation est une des pratiques essentielles (pas nécessairement celles que nous connaissons) la langue étant le premier organe sensoriel à s'éveiller à la naissance, la salive la première nourriture, et la langue le dernier organe à se détériorer après la mort, ne sont pas des notions faciles à accepter.

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De même, il est difficilement envisageable de suivre un entraînement important pour apprendre à contracter le muscle PC à deux et échanger les énergies sexuelles, pour tendre ensemble vers une véritable fusion, chacun ayant déjà un peu de l'autre en soi.

On peut néanmoins en retenir que les sexualités épanouies font des gens heureux et que la félicité se lit facilement sur un visage et attire. Tout aussi difficile que puisse être cet enseignement, l'idée générale qui consiste à consacrer un peu de temps pour penser au sexe et chercher dans l'autre son épanouissement, montre que l'on peut devenir un être solaire a peu de frais, et vieillir en conservant toute sa jeunesse…