Quarante-cinq ans après la loi Neuwirth légalisant la pilule, les quelque 1.600 centres de planification familiale « continuent d'assurer une fonction irremplaçable d'information, de conseil et de prévention », constate l'Igas dans un rapport publié cette semaine. Ces lieux ont « une approche globale de la sexualité, à la charnière du social, de l'éducatif et du sanitaire ». Accueillant de nombreux mineurs et des « personnes en difficulté sociale », « ces centres offrent une alternative perçue comme plus accessible psychologiquement et financièrement » que l'hôpital ou le cabinet médical.
Néanmoins, ils manquent encore de moyens pour réussir leurs missions. L'accès à ces centres est parfois limité : par la distance géographique, et par les horaires. Et le « dispositif manque de cohérence et de pilotage » déplore l'Igas. L’inspection fait donc quelques recommandations comme reconnaître « une existence légale propre » à la planification familiale de façon à « actualiser et conforter le dispositif » et confier entièrement les financements aux départements. Un accès gratuit et anonyme à la contraception dans les centres de planification pour les personnes majeures est aussi encouragé. De plus, l’Igas propose un dépistage systématique des infections sexuellement transmissibles dans les centres ou la création de « relais de proximité » autour des centres, avec des médecins volontaires.
(Source : libération.fr)
Marine Le Pen : « il faut cesser de rembourser l’avortement »
Avortement : Marche « pour la vie », les anti-IVG défilent à Paris
IVG : les lois non appliquées, François Fillon rappelé à l’ordre
La loi Veil : 35 ans après, c’est compliqué
Menaces sur le droit à l’avortement ?