Le gène du bonheur existerait chez les femmes, selon une étude publiée dans Progress in Neuro-Psychopharmacology & Biological Psychiatry. La génétique expliquerait en effet entre 35 et 50 % des variations de bonheur entre les individus. Et même si les femmes sont davantage victimes de troubles de l’humeur et de l’anxiété, elles se déclarent plus heureuses que les hommes.
La raison ? Un allèle particulier du gène Maoa (monoamine oxydase A) procurerait du bien-être chez la femme alors qu’il favoriserait… l’agressivité chez l’homme ! D’après l’étude des chercheurs de la University of South Florida, les femmes possédant une seule version de l’allèle se disaient plus heureuses que celles qui en étaient dépourvues, mais étaient dépassées dans l’intensité du bien-être par les femmes qui avaient deux allèles.
Chez les hommes, en revanche, cet allèle est surnommé par quelques scientifiques le « gène du guerrier », du fait de l’agressivité qu’il engendre. Si les scientifiques ne connaissaient pas réellement les raisons de la spécificité du genre, les auteurs suggèrent que les hauts niveaux de testostérone annihilent cet effet. En réalité, selon les scientifiques, le bonheur pourrait en fait être le résultat de l’interaction entre plusieurs groupes de gènes. La situation est peut-être donc encore plus compliquée qu’on ne l’imagine…
Source : futura-sciences.com
Crédit photo : Pixland
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