« Suite aux réactions nombreuses qu'ont suscité les propos que j'ai tenus dans une interview au magazine Charles, j'admets que le mot +abomination+, sorti de son contexte originel et du texte complet prononcé dans lequel il se trouvait, ait été un propos maladroit », écrit Mme Boutin dans son communiqué, cité par le Nouvel Obs. Et de poursuivre: « Je n'ai proféré aucune attaque personnelle et regrette que le sens de mon propos ait pu être mal compris, voire blesser. Il n'y avait là aucune intention de porter atteinte à quiconque ».
« L’homosexualité est une abomination. Mais pas la personne. Le péché n'est jamais acceptable, mais le pêcheur est toujours pardonné », expliquait-elle début avril dans une interview au magazine Charles, citée dans le journal l’Express. Des propos douteux, qui s’ils n’impliquent pas directement une condamnation des homosexuels, prennent l’homosexualité comme une maladie, a fortiori nuisible. L’Inter-LGBT, association de défense des droits des lesbiennes, gay, bi et trans, a donc décidé de porter plainte contre la responsable. Une plainte déposée vendredi - le même jour que le communiqué de la présidente du PCD.
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Christine Boutin a cependant ajouté un message à l’encontre de la communauté LGBT contre laquelle elle a visiblement - et depuis longtemps - une forte rancoeur: « que ce soit le mouvement LGBT qui dépose plainte contre moi, il n'y a là que la poursuite de son combat contre toutes les valeurs de promotion de la famille et de la défense du plus fragile, en l'occurrence l'enfant, que je porte indéfectiblement en politique depuis toujours. La gauche porte une idéologie que je condamne. Ce n'est pas nouveau », a-t-elle estimé.