« La marche d'aujourd'hui doit être un point de départ, d'autres formes de mobilisation sont à lancer », a estimé Cindy Leoni, présidente de SOS Racisme, citée par le Huffington Post. « C'est une manière de montrer aux tenants du racisme et des extrémismes qu'ils ne gagneront pas », a estimé George Pau-Langevin, la ministre déléguée chargée de la Réussite éducative, lors du rassemblement, rapporte France 24. Et de poursuivre: « On ne les laissera pas défigurer la République »
Dans le défilé, néanmoins, les participants déploraient le faible nombre de personnes venues assister au défilé. « Je suis déçu et n'arrive pas à comprendre pourquoi nous sommes si peu », a déploré l’élu de Brétigny-sur-Orge (Essonne), lui même originaire des Antilles, au Huffington Post.
Et le président de la Ligue des Droits de l’Homme, Pierre Tartakowsky de lancer au journaliste de RTL: « Le racisme est aujourd'hui très désinhibé, il faut être plus courageux pour manifester contre le racisme aujourd'hui qu'il y a trente ans ». Et de nuancer: « La participation ne pouvait de toute façon qu'être insuffisante face à la gravité de la situation ».