Invitée jeudi de la radio Le Mouv', Marion Maréchal-Le Pen a estimé, s’agissant de l’avortement, que ce n’était pas à l’État « de rembourser une certaine inattention des femmes ». La députée du Front National a ainsi fait savoir qu’elle était favorable au déremboursement de l’interruption volontaire de grossesse, une mesure visant à « responsabiliser les femmes ».
« Je pense que c’est un acte grave et qu’aujourd’hui, on est confronté à un certain nombre d’excès », a-t-elle expliqué. Par excès, la benjamine de l’Assemblée Nationale cible, « les femmes qui avortent à plusieurs reprises de façon excessive ». Et de se justifier : « Aujourd'hui, on a à notre disposition un certain nombre de moyens de contraception qui sont abordables ».
Et alors qu’en mars dernier, Louis Aliot, vice-président du FN, avait proposé le déremboursement de l’IVG « de confort » uniquement, provoquant la fronde des associations féministes, la nièce de Marine Le Pen va plus loin. Pour elle, le déremboursement devrait s’appliquer à tous les avortements, quelle que soit la situation de la femme enceinte.
En outre, Marion Maréchal-Le Pen a évoqué la possibilité de réaménager la loi Veil. Pour elle, une femme ayant déjà avorté une ou deux fois, ne devrait pas avoir la possibilité d’interrompre une troisième grossesse.
Crédit photo : Tumblr / Marion Maréchal-Le Pen
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