Le masque n'est pas dangereux. Et il est même indispensable pour se protéger et protéger les autres du coronavirus. Contrairement à certaines croyances qui se répandent sur les réseaux sociaux auprès des réfractaires à son port obligatoire, on ne manque pas d'oxygène en l'adoptant. "Le port du masque ne provoque pas d'hypoxie (manque d'oxygène, ndlr)", assure le Dr Martin Blachier, médecin épidémiologiste, spécialiste en santé publique et chef de projet à la Haute autorité de santé, aux journalistes de Ouest France. "L'organisme arrive très bien à se fournir en oxygène et à oxygéner ses globules rouges".
Pour ce qui est du confort en revanche, c'est un autre sujet. Voici donc 5 moyens de rendre notre expérience plus agréable.
Enfilé toute la journée, le masque chirurgical peut exercer une pression plus ou moins forte derrière les oreilles qui provoque, à la longue, irritations et douleurs. Pas terrible. Pour pallier la gêne, il existe une technique ultra-facile qui ne nécessite... qu'un trombone.
Plutôt que de glisser les élastiques derrière les lobes, on les attache derrière la tête de part et d'autre d'un trombone, donc, qui permet de joindre les deux bouts aisément. Pour celles et ceux qui souhaiteraient investir dans un gadget encore plus adapté, on trouve des attache-masques un peu partout en ligne. Un dispositif qui convient aux personnes équipées d'un appareil auditif ou qui portent des lunettes, notamment.
Le dispositif causer une respiration plus haletante lorsque l'on parle au téléphone, lorsque l'on s'active ou que l'on est stressé·e, explique Numérama. Le magazine conseille ainsi d'adapter sa respiration dans la mesure du possible, en inspirant par le nez et en expirant longuement par la bouche. Une façon, aussi, de se calmer dans d'éventuels moments de stress.
L'une des astuces les plus recherchées concerne les porteur·se·s de lunettes. Car avec le masque, l'air rejeté se transforme quasi automatiquement en buée sur les verres. Un phénomène naturel, et ô combien frustrant. Heureusement, certaines parades en viennent à bout. Et celle du savon reste certainement l'une des plus plébiscitées.
Elle consiste ni plus ni moins à laver ses lunettes avec un peu d'eau et de savon. On applique ainsi de l'eau savonneuse sur les carreaux des lunettes, côté interne et externe, à l'aide d'un tissu microfibre, puis on laisse sécher à l'air libre. Et c'est tout.
Si votre peau a tendance à s'assécher, attention à la déshydratation. Comme l'explique Medisite, le manque d'air, l'humidité et la macération que cause le port du masque en continu risquent d'exacerber eczéma et rougeurs. Mais il existe des solutions.
Afin d'éviter un maximum les irritations sur le bas du visage, il est nécessaire d'hydrater cette partie le matin à l'aide d'une huile ou d'une crème appropriées. Le maquillage est également à atténuer, voire à proscrire selon la sensibilité de votre épiderme et sa réaction au tissu.
Du côté des lèvres aussi, le baume est à prévoir, que l'on applique plusieurs fois par jour sans attendre les premières gerçures. Et pour ponctuer le tout : boire régulièrement, en faisant attention à bien respecter la distanciation sociale avant de découvrir sa bouche.
Les peaux grasses peuvent être sujettes à un retour ou à une aggravation d'une acné préexistante. Comme l'analyse Dre Isabelle Gallay, dermatologue et Vice présidente du Syndicat National des Dermatologues, auprès de Médisite, "le masque protège des gouttelettes projetées dans l'entourage, avec tous les microbes que celles-ci contiennent, et également de la pollution de l'air ainsi que des UV en été : il y a donc certains bénéfices". assure la spécialiste. "Par contre, lorsqu'il fait chaud sous le masque, la sudation peut accentuer la séborrhée chez les acnéiques : il faudra donc prévenir l'acné ou la traiter, et veiller à l'hygiène du masque".
Au-delà d'un traitement adéquat, il est nécessaire de miser sur le bon masque. Soit un modèle en 100 % coton que l'on lavera fréquemment pour éviter aux bactéries de s'accumuler.