Cette semaine, TF1 a démarré le tournage de la saison 5 de Masterchef avec la nouvelle animatrice Sandrine Quétier et le jury : Christian Etchebest, Gilles Goujon et Yannick Delpech. Et la production n'a pas fait dans la demi mesure : 300 candidats ont du s'affronter en trois équipes en plein air, sur l'esplanade du MuCEM à Marseille. Seuls 30 ont été retenus pour la suite de la compétition. Mais les premières polémiques sur les conditions de tournage n'ont pas tardé.
Une candidate suisse Sophie Nicolet n'a pas mâché ses mots dans les colonnes du quotidien La Liberté. « Les chefs n'ont pas goûté mon plat, ni celui de la plupart des candidats. Ils avaient des oreillettes et des fiches : ils étaient visiblement guidés par la production et n'ont goûté pratiquement que les plats des 30 concurrents finalement retenus mercredi ».
Elle estime notamment que les candidats gagnants ont été sélectionné de manière précise par la production. « Il suffisait d'observer le profil des candidats qui les intéressaient pour comprendre : que des profils typés, des jumeaux, un sourd et muet, une personne amputée d'une main, une fille hypermaquillée. Visiblement, ils n'étaient pas intéressés par nos plats, mais par l'audience. Ils n'ont d'ailleurs goûté ces plats que 2 ou 3 heures après leur dressage », ajoute-t-elle. « Nous avons été utilisés. Nous étions juste là pour le tournage : 270 figurants pour applaudir les 30 sélectionnés et justifier leur plus grand casting ».
Sur son blog, Christophe Certain, un autre candidat, dénonce quant à lui une « sélection bidonnée » : « Personne ne nous avait prévenu du nombre de candidats, ni de la proportion qui resterait le soir, sinon beaucoup ne se seraient pas déplacés. Cette fois les gars vous êtes allés trop loin, il faut redescendre de votre perchoir, parce que la plupart des participants se sont bien rendu compte que votre sélection était bidonnée, tellement les ficelles étaient grosses ».
La production de l'émission s'est par ailleurs défendue de toute présélection de candidats et a précisé que tous les plats avaient été goutés soit par les juges soit par des gouteurs engagés pour l'occasion.