C'est un fléau qui prend de l'ampleur : à Nantes, trois étudiantes prises de malaise ont porté plainte après avoir été victimes de piqûres de seringue, lors d'une soirée passée au club le Warehouse, le 25 février. Pas moins de sept jeunes femmes se seraient adressées à des bénévoles de la Protection Civile de Loire-Atlantique présents au sein de la discothèque.
Le parquet de Nantes a d'ores et déjà ouvert une enquête pour des "soupçons d'administration de substances nuisibles".
En plus de cette douleur au bras, les clientes de la boîte de nuit évoquent également des maux de tête et des vomissements. Autant de symptômes qui évoquent ceux de la tristement fameuse intoxication au GHB. "Sur les coups de 1 h/1h30, j'étais dans la foule en train de danser et j'ai senti une piqûre. J'ai directement regardé mon bras et j'ai vu une main avec une seringue partir dans la foule", témoigne une victime.
D'autres jeunes femmes évoquent le même type de faits dans plusieurs boîtes de nuit de Nantes et ses environs. "Une dizaine de personnes, exclusivement des jeunes femmes, nous signale ce type de faits", alerte le procureur de Nantes Renaud Gaudeul sur les ondes de France Bleu.
Comme l'énonce BFM TV, suite à ce phénomène alarmant, les contrôles et fouilles auraient été renforcés à l'entrée de la discothèque Le Warehouse. Des précautions nécessaires, mais qui n'apaisent pas davantage les préoccupations. Des faits similaires auraient déjà été relatés à Rennes une semaine auparavant. Une étudiante avait témoigné, auprès du compte Balance ton bar, avoir été piquée de la même manière "au niveau de la jambe".
Pour Renaud Gaudeul, ces faits sont "à prendre très au sérieux". Le procureur invite les victimes éventuelles à réaliser une analyse dans les 24 heures, afin de déterminer si injection il y a eu, et de quel produit.