Trois ans après le succès d’Intouchable, Omar Sy est de retour sur grand écran dans un long métrage du duo formé par Olivier Nakache et Éric Toledano. Dans Samba - Adaptation du livre de Delphine Coulin, Samba pour la France -, l’acteur et humoriste de 36 ans incarne un sans-papier sénégalais vivant et travaillait en France depuis dix ans dans l’espoir de voir sa situation se régulariser. Il partage l’affiche avec Charlotte Gainsbourg, bourgeoise et cadre supérieure en burn-out qui tente de redonner un sens à sa vie en se lançant dans le bénévolat.
En pleine promotion de cette comédie dramatique, celui qui s’est exilé depuis deux ans à Los Angeles a accordé une interview à Grazia. Il y parle de ses différents rôles, de sa nouvelle vie américaine et de sa préparation au rôle de Samba pour lequel il a dû travailler son accent. « J’avais peur que les gens entendent Doudou du "SAV de Canal+" ! », confie-til à ce sujet. Et de poursuivre : « C’était un défi : faire oublier Driss, Omar, Doudou et prouver que je ne suis pas qu’un amuseur. J’ai besoin de prendre confiance dans mon boulot d’acteur et j’espère que les gens y croiront. Ça m’aidera ».
En tout cas, aux États-Unis, les réalisateurs semblent n’avoir aucun doute sur le talent d’Omar Sy. Pour preuve, ses rôles dans le dernier X-Men et le prochain Jurassic Park. « Certains étaient déçus que j’ai un tout petit rôle dans X-Men. Mais, hé, les mecs, ils ne m’ont pas filé un rôle de postier ou de serveur. Je suis un superhéros, je me marre avec Halle Berry et Huck Jackman, je joue à la guerre comme une enfant de 6 ans ! Et bientôt dans Jurassic World, je me ferai courser par des dinosaures ».
Mais si Omar Sy rappelle ne pas être qu’un « amuseur », il n’est pas non plus qu’un acteur. Quand il ne travaille pas, il est un « mari », « un papa » et « un copain ». Raison pour laquelle, même s’il reste très attaché à la France, il apprécie de rentrer dans son deuxième pays d’adoption. « Quand je suis en France, je ne fais que bosser. J’ai du mal à trouver du temps pour appeler ma famille. Alors, quand je rentre, c’est presque comme si j’allais en vacances. C’est les palmiers, la plage, les shorts, et du temps pour mes proches. Los Angeles, c’est la maison ».