Une histoire d’amour qui finit mal, c’est ce qu’on peut penser de la liaison de 2006 à 2008 entre Patrick Poivre d’Arvor et Agathe Borne. Cette dernière n’a guère apprécié les allusions faites sur leur relation dans le livre du journaliste « Fragments d’une femme perdue », publié en 2009 aux éditions Grasset.
La jeune femme, de 25 ans sa cadette, qui a vu sa vie dévoilée dans ce livre sans qu’on lui ait demandé son avis, l’accuse de contrefaçon et d’atteinte à la vie privée. Selon l’avocate de la plaignante, Nathalie Dubois, PPDA « a fait de sorte qu’elle soit parfaitement reconnaissable ». L’héroïne, Juliette, possède plusieurs points communs avec Agathe Borne. De leur passion pour Henry Miller à leur tentative de suicide en passant par leurs avortements, tout y est ou presque. Pour celle qui a quitté PPDA en 2008, la sortie du livre est « l’instrument d’une vengeance d’une rare perversité », selon Nathalie Dubois. Elle aurait même poussé l’ex-maîtresse à quitter la France pour partir vivre aux Etats-Unis avec ses enfants et son mari.
Pour sa défense, l’avocat de PPDA plaide « l’auto-fiction, (…) un genre littéraire qui vient mélanger la vie réelle et la vie rêvée, la réalité et un fantasme ». Une fiction qui pourrait lui coûter 150 000 euros de dommages et intérêts et l’interdiction de la sortie en poche du livre, qui s’est vendu à 75 000 exemplaires.
Claire-Marie Allègre
(Source : AFP)
Crédit photo : AFP
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