On a beau être ravie d'agrandir la famille de nouveau et toute émoustillée à l'idée d'avoir un deuxième enfant, on bassine moins notre entourage. Du moins on essaie.
Les amis et la famille savent que nous sommes déjà équipés. Les cadeaux diffèrent donc. On est moins dans le "lourd" (lit parapluie, poussette, mobiles...), mais plus dans la fantaisie. Ça tombe bien, on adore les petits vêtements mignons et les marionnettes de doigts.
Lors de votre première grossesse, vous aviez dévoré l'intégralité du fameux "Grand guide de la future maman", bu les conseils de vos copines mamans, de votre soeur, de votre mère et de votre belle-mère. Et vous vous êtes efforcée d'appliquer tous ces enseignements à la lettre, tant bien que mal. A présent, vous avez toute la doc en tête. Néanmoins, comme pour le premier, cela ne vous empêche pas d'avoir des petites poussées de stress régulièrement.
Si on a fini notre premier congé mat' sur le canap' à somnoler devant des séries ou à bouquiner, cette seconde grossesse s'achève un poil différemment. On se sent tout aussi lourde et fatiguée, mais nous avons un petit bonus : un joyeux lutin qui court partout dans la maison, qui veut jouer, goûter et se blottir dans nos bras en regardant des dessins animés.
Notre première expérience parentale nous permet de relativiser et de ne pas foncer aux urgences pédiatriques parce que le cadet a émis un petit toussotement isolé ou qu'il a la peau sèche derrière les oreilles.
Vous aimez tellement votre premier, que vous vous êtes demandé si vous alliez être en mesure d'aimer autant le suivant. La bonne nouvelle, c'est que vous adorez tout aussi bien votre second enfant. Et notre petit doigt nous dit que ce sera pareil pour le troisième (pour celles qui veulent une famille nombreuse).
Avec l'aîné, on accourait au moindre pleur, inquiète de savoir quel mal pouvait bien le tarauder. On surgit également dans la chambre dès les premiers pleurs nocturnes de sa petite soeur, mais c'est aussi pour qu'elle ne réveille pas le grand (qui vient tout juste de s'endormir).
Il faut bien admettre que l'aîné de la famille a souvent bénéficié d'un dressing flambant neuf dans lequel pioche le suivant. Le petit dernier possède une garde-robe neuve aussi mais moins étoffée, forcément, vu la quantité de fringues à peine portées qu'on a déjà en stock. Si les deux enfants sont du même sexe, jackpot ! Sinon, il est fort possible que le petit Enzo se retrouve avec un pyjama à fleurs ou que la petite Alice hérite du babygro Cars de son grand frère. Et ils ne vous en tiendront pas rigueur.
Pour le premier, on lavait la tétine à 40 degrés dès qu'il avait le malheur de la faire tomber - soit TRÈS TRÈS fréquemment - par mesure d'hygiène et ce, même si elle n'avait atterri que dans son berceau. On la lave encore pour le deuxième, évidemment, mais ce n'est pas parce qu'elle est tombée dans l'herbe une toute petite fois qu'on va l'empêcher de se la remettre au bec. Primo, c'est bon pour booster son système immunitaire, deuxio, on ne voudrait pas le laisser pleurer.
Malgré l'expérience du premier, on n'a pas franchement trouvé la recette magique pour apprendre à bébé à faire ses nuits. On est donc à nouveau claquée, à moins que bébé N°2 n'ait l'excellente idée de dormir 9 heures d'affilée dès sa sortie de la maternité.
On trouvait que notre premier enfant nous comblait ? Et bien, avec un deuxième enfant à la maison, notre ratio de bonheur vient de doubler d'un coup !