Au micro du podcast "Let's Talk Off Camera", Sharon Stone a libéré la parole.
Face à la "host" Kelly Ripa, la star de "Basic Instinct" est revenue sur un souvenir qu'elle préférerait pourtant oublier tant il est douloureux. Mais cinq ans après les prémices de la révolution #MeToo, l'heure n'est plus au silence. L'actrice a donc témoigné d'une agression sexuelle qu'elle aurait subie...
L'auteur ? Un ancien dirigeant de SONY. Oui oui, la célébrissime multinationale. La scène se déroule dans les années 80. Sharon Stone n'est pas encore une star du grand écran. C'est en pleine réunion, dans son bureau, que l'ex dirigeant en question va l'agresser sexuellement.
Elle relate : "Il m'a d'abord dit : 'C'est vrai ce qu'ils racontent... Tu es la plus belle. Nous n'avons vu personne comme toi depuis des décennies. Tout le monde parle de toi...'... Puis il est venu juste devant moi et il a ajouté: 'Mais d'abord...', et il m'a sorti son pénis au visage !"
L'horreur.
Un ex dirigeant de SONY a donc jugé légitime de sortir son sexe en plein rendez vous professionnel avec une actrice débutante. Une agression sexuelle qui en dit long sur le sentiment d'impunité de certains hommes.
Et ce n'est pas tout, rapporte Entertainement Weekly. Sharon Stone poursuit : "J'étais très jeune et j'ai fait ce que je fais d'ordinaire quand je suis nerveuse, j'ai commencé à rire. J'ai commencé à rire et à pleurer en même temps, et je ne pouvais pas m'arrêter parce que je devenais tout simplement hystérique".
"Je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer, alors il ne savait pas quoi faire. Il a donc rangé son sexe et il a franchi la porte derrière son bureau. Je me disais qu'il était parti, donc je ne savais pas quoi faire non plus. J'étais juste assise là, hystérique, et finalement sa secrétaire est venue et m'a fait sortir".
Cette scène terrible, Sharon Stone la relate encore avec dégoût. C'était "la première fois" dit-elle qu'elle était alors victime de harcèlement dans le monde pas si merveilleux du cinéma. Malheureusement, pas la dernière. Mais l'actrice ouvre de plus en plus la voix à ce sujet. Et ce dont elle témoigne n'a rien de féerique. L'usine à rêves n'a vraiment de rêve que le nom...