Jeudi 28 juillet, 30 coureuses se sont retrouvées impliquées dans une chute à l'arrière du peloton du Tour de France Femmes. Depuis le début de l'événement, le 23 juillet dernier, plusieurs incidents du genre ont eu lieu. Et les réseaux sociaux s'en sont donnés à coeur joie. Problème cependant, de nombreux hommes ont rapidement sombré dans un sexisme déplorable.
Florilège : "C'est moins dangereux de cuisiner" ; "Les femmes sont dangereuses même sur un vélo ?" ; "Bientôt ça va se plaindre des salaires alors que sport féminin n'a aucune équivalence au masculin sur ce genre de compétition" ; "Même en vélo elles nous les brisent" ; "Elles savent pas conduire une voiture, pourquoi elles sauraient conduire un vélo ? Qu'elles sont laides... la femme du XIXe siècle savait se respecter".
Des commentaires aberrants répertoriés et épinglés par une internaute nommée Laura, elle aussi adepte de la discipline. "Qu'on ose encore nous dire qu'il n'y a pas de sexisme dans le cyclisme et que c'est de notre faute à nous si les femmes ne s'impliquent pas assez dans ces sports", lâche-t-elle, légitimement écoeurée.
Rapidement, les premières concernées ont également réagi. C'est la cycliste hollandaise Christine Majerus qui a ouvert le bal en se fendant d'un tweet qui rappelle savoureusement les chutes similaires dans la compétition masculine. Des incidents fréquents et tout aussi dangereux qu'elle a légendé d'un : "Pour les haters. Dois-je continuer ?"
La Belge Lotte Kopecky a retweeté, ajoutant : "Exactement. Je répète. Pour les haters". Une initiative applaudie par nombreux·ses. Un internaute a d'ailleurs souligné : "pas plus de chute chez les femmes, mais les misogynes sortent du bois du coup". Et clairement, ils sont en meute.