Cette histoire ressemble en fait à beaucoup d’autres sur Twitter. Que ce soit pour faire monter des hashtags autours d’histoires de viols, ou basher des femmes pour un oui ou pour un non, Twitter est malheureusement, entre autres, peuplé de beaucoup de misogynes de tous poils. Jessica Valenti, chroniqueuse au Guardian et fondatrice du site Feministing en a une fois encore fait l’expérience en postant cette question pourtant a priori innocente, censée l’aider à écrire son prochain article: « Les amis twittos: connaissez-vous un pays où les tampons sont gratuits ou subventionnés d’une manière ou d’une autre ? ».
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Si pour le commun des mortels - y compris de sexe masculin - l’anatomie de la femme et sa biologie n’est pas un mystère, certains semblent ne pas vraiment comprendre que les femmes ont des règles à peu près tous les mois, et que du coup, l’idée de rembourser les protection hygiéniques n’a rien de bizarre, étonnant, voire à côté de la plaque. Pourtant, certains énergumènes s’en sont donnés à coeur joie, dans une avalanche de commentaires proprement vomitifs. Du coup, au lieu d’écrire son article, Jessica Valenti a décidé de compiler les réponses de ces contempteurs un tantinet décérébrés :
@JessicaValenti Yeah, North Korea. You should move there.
— The Real Bepo (D) (@TheRealBepo) August 8, 2014
@JessicsaValenti Ouais, la Corée du Nord. Tu devrais déménager là-bas.
@chelsea_elisa @JessicaValenti I think she meant where they sell them oversized, for her giant gaping vagina.
— amcphee (@adam_mcphee) August 8, 2014
@chelsea_elisa @JessicaValenti Je pense que ce qu’elle a voulu dire c’est où ils les vendent en taille XXL, pour le trou béant de son vagin.
@JessicaValenti If you're so worried abt tampon availability, maybe U need 2 stick a few fingers in UR you-know-what to stem the bleeding.
— #skzdalimit (@skzdalimit) August 8, 2014
@JessicaValenti si la disponibilité des tampons te préoccupe tant, peut être que tu as besoin de te coller quelques doigts dans ton tu-sais-quoi histoire d’arrêter les saignements.
L’avalanche continue encore dans des centaines de messages dont vous pouvez voir plus d’exemples sur le compte Storify de Jessica Valentini.
Dans plusieurs pays, dont la France, de nombreux produits sont exemptés de taxe - on peut par exemple citer les gains issus du jeu. Nous sommes par ailleurs très familiers des subventions en tout genre. Du coup, la journaliste semble poser une question des plus pertinentes: puisque ces produits concernent directement les femmes en raison de leur biologie, pourquoi, en effet, ne pas penser à les subventionner, voire à les rembourser ?
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