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« Et si les européens n’avaient eu qu’une fraction du courage que vous avez eu, ici, sur le Maïdan… Vous n’avez pas peur et les européens auraient peur ? Vous vous êtes dressés devant Poutine, et nous nous coucherions devant Poutine ? Cela n’est pas concevable», a lancé le philosophe depuis une estrade place Maïdan, à Kiev. Ce discours intervient au milieu des nombreuses réactions de ce weekend vis-à-vis de la situation en Ukraine.
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En fin de journée, le commandant en chef de la marine, Denis Berezovski, a annoncé qu’il prêtait allégeance aux autorités pro-russes de Crimée: « Je prête allégeance aux habitants de la république autonome de Crimée […] Je jure d'obéir aux ordres du commandant suprême de la république autonome de Crimée », a-t-il déclaré. Dans la foulée, le Premier ministre pro-russe de Crimée, Serguiï Axionov a très favorablement accueilli la nouvelle, parlant « d’événement historique ». Mais le ralliement à ces autorités, qui ne sont pas reconnues par le pouvoir central de Kiev constituent pour le gouvernement de transition un événement très grave. Une procédure contre l’amiral pour trahison a été déclenchée par Kiev.