Quatre députées ukrainiennes ont accusé les forces russes de Vladimir Poutine d'avoir violé des femmes avant de les pendre, dans les environs de Kyiv, la capitale. Lesia Vasylenko, Maria Mezentseva, Alona Shkrum et Olena Khomenk qui ont exprimé ces accusations à l'adresse des journalistes de la Chambre des communes britannique, dans le cadre d'une rencontre avec le Premier ministre Boris Johnson.
Les victimes ukrainiennes en question étaient sexagénaires. Certaines auraient été exécutées, d'autres se seraient suicidées, après avoir été violées. Des viols collectifs. "Poutine cible désormais les groupes de femmes et d'enfants vulnérables. Les familles n'ont pas la force ou la capacité de se manifester", a déclaré Lesia Vasylenko, comme le rapporte lThe Mirror. La députée parle d'une véritable "tragédie".
Elle souhaiterait que ces crimes de guerre soient "correctement rapportés" et traités auprès de la Cour internationale de Justice. Maria Mezentseva appelle quant à elle le gouvernement britannique à fournir une "aide humanitaire ciblée" en Ukraine. Et au plus vite.
"A l'heure actuelle, des enfants ont également été délibérément abattus parce que Vladimir Poutine avait donné l'ordre de propager le plus haut climat de terreur. Les Russes doivent commencer à nous écouter et à poser des questions sur la destination des soldats", a assuré de son côté la députée ukrainienne Alona Shkrum.
A travers leurs prises de parole, Lesia Vasylenko, Maria Mezentseva, Alona Shkrum et Olena Khomenk évoquent carrément des "tactiques médiévales" employées par les forces russes. En dehors des violences faites aux femmes et aux enfants, elles affirment que l'armée russe dynamiterait les routes que les convois humanitaires empruntent pour apporter des produits essentiels.
Les députées ne sont pas seules à déplorer ces faits publiquement. Comme le relate encore le Mirror, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a également accusé les soldats russes de "violer des femmes dans les villes occupées" lors d'une récente déclaration. "C'est un sujet extrêmement douloureux dont nous devons parler et je pense que ce n'est encore que le début des atrocités que nous verrons. L'armée de Poutine commet des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité", a poursuivi à l'unisson Lesia Vasylenko.