

"Elle se fout à poil pour gagner de l'argent" : Sabrina Carpenter victime de réactions misogynes après son concert à Paris, un navrant "slut shaming"


"Elle se fout à poil pour faire vendre" : Sabrina Carpenter victime de réactions misogynes après son concert à Paris

Bien des spectateurs français à l'occasion de son concert à Bercy semblent découvrir Sabrina Carpenter, ses looks sexy, sa lingerie, ses rituels de concert, son univers de pin up nouvelle génération hyper décomplexé... Et la misogynie qui en découle est navrante.

"Pourquoi être toujours à moitié à poil ?", "Quand le manque de fond est comblé par le manque de tissu", "On peut être sexy en gardant du tissu sur soi", "Dommage d'apprendre aux femmes à être sexy pour gagner de l'argent", "elle doit se déshabiller pour remplir les caisses", "la tenue ne sert pas la cause des femmes", "Pourquoi il faut toujours se déshabiller", "Elle comble sa faible voix par sa vulgarité et sa nudité"

A lire tout cela, on a l'impression que Sabrina Carpenter arpente la scène parisienne en tenue d'Eve. Alors qu'elle ne fait qu'arborer ses tenues de scène : porte-jarretelles, bas résilles, lingerie colorée ou noire, collants, body corset, dentelles à souhait, ensembles décolletés, dessous très fins.

C'est évident : on assiste face à ce flux de commentaires d'un autre âge à du slut shaming ! Le fait de juger une femme, compte-tenu de ses attitudes, tenues ou propos considérés comme "sexualisants".

Mais en vérité, depuis le début de son ascension, suite à la sortie de son sixième album, les détracteurs ont toujours accusé Sabrina Carpenter d'être trop "sexuelle". Pour ses tenues, ou les positions sexuelles qu'elle mime furtivement lors de l'interprétation de sa chanson, "Juno".

La jeune femme de 26 ans avait reçu tant et tant de réactions navrantes qu'elle avait réagit, auprès du magazine TIME : "C’est dommage que mon attitude soit LA chose à critiquer, car honnêtement, la chose la plus effrayante au monde est de monter sur scène devant autant de personnes !", rétorque-t-elle aux réacs dans les pages du magazine TIME.

























