"J'ai toujours été trop sensible", confie Zaho de Sagazan, icône de l'hypersensibilité
"J'ai toujours été trop sensible", confie Zaho de Sagazan Zaho de Sagazan en concert lors du 3ème festival "Soeurs Jumelles" à Rochefort, le 1er juillet 2023.
"J'ai toujours été très, trop, sensible, et à l'adolescence, j'ai détesté tout ressentir de façon trop exacerbée". Zaho de Sagazan s'est livrée sur sa vulnérabilité et sa santé mentale, dans un témoignage qui devrait parler à tous les introvertis. Zaho de Sagazan - Festival Solidays qui fête cette année ses 25 ans sur la pelouse de l'hippodrome de Longchamp à Paris le 24 juin 2023. © Lionel Urman / Bestimage
L'hypersensibilité, c'est un rapport exacerbé au monde et à soi. Un syndrome encore très incompris malgré l'abondance de paroles médiatiques qui viennent l'évoquer depuis des années. Grande reine des dernières Victoires de la Musique, Zaho de Sagazan est de celles qui en parlent avec le plus d'éloquence. Zaho de Sagazan en concert lors du 3ème festival "Soeurs Jumelles" à Rochefort, le 1er juillet 2023.
La jeune chanteuse serait hypersensible depuis l'enfance. L'interprète de "La symphonie des éclairs" n'hésite jamais à aborder sa vulnérabilité, sa relation compliquée et douloureuse aux affects et aux événements du quotidien. Zaho de Sagazan - Festival Solidays qui fête cette année ses 25 ans sur la pelouse de l'hippodrome de Longchamp à Paris le 24 juin 2023. © Lionel Urman / Bestimage
C'est dans Madame Figaro qu'on la lit aujourd'hui à ce propos : "J'ai toujours été intéressée par la complexité du cerveau et la tendance, aussi, à avoir honte et à cacher tout ce que notre société considère comme étant une fragilité". Zaho de Sagazan en concert lors du 3ème festival "Soeurs Jumelles" à Rochefort, le 1er juillet 2023.
"J'ai toujours été très, trop, sensible, et à l'adolescence, j'ai détesté tout ressentir de façon trop exacerbée. J'étais souvent envahie de vagues d'émotions auxquelles je n'arrivais pas à attribuer une signification...", détaille-t-elle encore. Un témoignage dans lequel beaucoup pourront se reconnaître ! Zaho de Sagazan en concert lors du 3ème festival "Soeurs Jumelles" à Rochefort, le 1er juillet 2023.
Sa solution pour mieux gérer ses affects ? Ecrire et chanter bien sûr. "Écrire des chansons m'a permis de les canaliser. Mon piano est devenu une sorte de psy et, en mettant des notes et des mots sur ce que j'éprouvais, j'ai réussi à mettre de l'ordre dans ce marasme", raconte-t-elle sans détour au magazine. Zaho de Sagazan en concert lors du 3ème festival "Soeurs Jumelles" à Rochefort, le 1er juillet 2023.
Pour celle qui aime clamer ses paroles auprès de ses "petits nuages" (son public), il est aussi important de "trouver une façon de ne pas trop déverser toutes nos émotions sur les réseaux sociaux, car ça peut tourner parfois au mélodrame". Zaho de Sagazan - Festival Solidays qui fête cette année ses 25 ans sur la pelouse de l'hippodrome de Longchamp à Paris le 24 juin 2023. © Lionel Urman / Bestimage
Dans l'émission CLIQUE, elle se confiait déjà à l'unisson sur ses "solutions" : "Ma sensibilité m'a souvent donnée l'impression d'être incomprise..." Zaho de Sagazan en concert lors du 3ème festival "Soeurs Jumelles" à Rochefort, le 1er juillet 2023.
"La musique m'a permis d'embrasser des parties de moi que j'ai détestées pendant très longtemps, dont ma sensibilité". Zaho de Sagazan en concert lors du 3ème festival "Soeurs Jumelles" à Rochefort, le 1er juillet 2023.