Dans le clan Le Pen, il y a Jean-Marie, le père, Marine la digne fille, Marion, la nièce mais aussi Yann et Marie-Caroline, les deux autres filles du fondateur du Front national. Et si Yann a apporté sa contribution à l’œuvre familiale en mettant au monde Marion Maréchal-Le Pen, figure montante du parti, on ne peut pas en dire autant de Marie-Caroline. C’est l’hebdomadaire VSD qui a déterré cette histoire dans le cadre de son dernier numéro qui s’intéresse aux « secrets de famille » des Le Pen. « Je n'ai plus de fille aînée » répondrait ainsi systématiquement Jean-Marie Le Pen lorsqu'il serait interrogé sur Marie-Caroline. Pourtant, cette dernière est encore bien vivante.
Aînée de la fratrie, Marie-Caroline Le Pen s’est lancée très tôt, dans la politique. Fidèle aux valeurs de son père qui plaçait en elle de grands espoirs, la jeune femme s’était engagée dans le FN pour, entre autres, être élue conseillère régionale d'Île-de-France en 1992. Après avoir figuré sur les listes du parti pendant de longues années, elle décide en 1999, de suivre son époux Philippe Olivier et de se rallier à la cause de Brunot Mégret. Problème, ce dernier n'est autre que le fondateur de l’autre grand parti d’extrême-droite français, le Mouvement national républicain (MVR).
Cette décision, qualifiée de « trahison » par Jean-Marie Le Pen, ajoutée à des querelles « liées à des affaires immobilières et financières » auront raison du lien père-fille. A noter toutefois que si elle ne voit plus son père, Marie-Caroline Le Pen est toujours en contact avec sa mère ainsi que ses deux sœurs : Yann et Marine Le Pen.