Nous perdons tous 50 à 100 cheveux par jour. En cause : le renouvellement des cycles capillaires. Nos bulbes sont des organes vivants, comme les racines d’un arbre, ils se nourrissent de vitamines, de minéraux et d’oligoéléments. Le cycle de vie d’un cheveu dure environ 8 ans et comprend trois phases :
- la croissance (3 mois)
- la vie (5, 7 ans)
- la mort du bulbe (3 mois)
Pendant cette dernière phase, le bulbe ne fabrique plus de cheveu : le cheveu tombe, puis le bulbe se régénère pour permettre au cheveu de renaître.
Au printemps, mais surtout en automne, nous perdons plus de cheveux, et pour certaines personnes ces pertes sont très abondantes. Ces chutes s’expliquent tout simplement par les variations hormonales provoquées par les changements de saison. Ce qui explique pourquoi les femmes, plus sujettes à ces variations en œstrogène et progestérone, perdent plus leurs cheveux que les hommes. Les bulbes sont très sensibles à ces variations hormonales, qui accélèrent la phase de mort du cheveu. Ces variations diffèrent d’une personne à l’autre, et ne durent pas plus d’un mois ou deux.
Tant que la chevelure ne perd pas vraiment en volume, cela signifie qu’elle continue de se renouveler. Au contraire, en cas de perte de volume notoire, on peut soupçonner un problème dans les cycles capillaires, qu’il faudra traiter en institut.
En temps normal, nous en perdons en effet une certaine quantité, mais des circonstances liées à l’alimentation ou à la psychologie peuvent accélérer la chute des cheveux :
- les carences en vitamines, minéraux et oligoéléments. Ce sont souvent des régimes alimentaires mal adaptés. Chez les jeunes ou les très jeunes filles, on constate des chutes importantes de cheveux.
- des régimes draconiens
- le stress et les troubles psychologiques. Dans ce cas, la perte de cheveux n’est pas facile à traiter et le problème se résorbe différemment selon les individus. La pelade par exemple, est plus souvent observée chez les adolescents et correspond souvent à une période de mal-être, chez les adultes elle peut être la conséquence d’un état dépressif ou d’un choc psychologique. Le cheveu repousse mais le délai varie selon les personnes, cela peut être très long.
- certains traitements médicaux
- les produits anesthésiants
C’est encore une question de variation hormonale, et ces chutes de cheveux plus intenses peuvent aussi avoir lieu au cours de la grossesse. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, sauf si l’on ne constate pas d’amélioration au bout d’un an ou deux.
C’est très variable en fonction des femmes et de l’entretien du cheveu tout au long de la vie. On peut constater à la fois des chutes et un changement d’aspect. Ils deviennent alors plus fins, plus fourchus et secs. Mais tous ces symptômes se traitent facilement en institut.
La meilleure façon est de connaître son cheveu et d’utiliser des produits adaptés. Pour cela il faut faire un bilan dans un institut capillaire. Quand on n’a aucun problème, on peut utiliser les produits de la grande distribution, mais pour des soucis récurrents comme les cheveux gras, les pertes de cheveux, les cheveux secs ou les pellicules, il vaut mieux se fier à des spécialistes. Un vrai traitement du cheveu dure au moins 6 mois, car cela correspond à la durée moyenne d’un cycle. Il faut savoir qu’une mauvaise alimentation (entraînant des carences), les colorations de mauvaise qualité, les défrisages trop fréquents, les lissages ou les rajouts agressent les cheveux, et réduisent leur cycle de vie. On ne peut pas s’en passer, mais il ne faut pas en abuser et privilégier des produits et traitements de qualité.
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