Aya Nakamura a rempli trois Accor Arena en quelques heures, elle est devenue la première chanteuse française à donner un concert virtuel dans le jeu Fortnite, son irrésistible Djadja cumule plus de 900 millions de vues sur YouTube et elle peut se targuer d'être aujourd'hui l'artiste francophone la plus streamée au monde. Oui, la chanteuse tient aujourd'hui une place centrale dans le "game". Pourtant, elle reste snobée aux Victoires de la musique, notamment dans la catégorie "Meilleure artiste féminine" (titre remporté en 2021 par Pomme).
Sans doute parce que Aya Nakamura clive et détonne dans un paysage musical francophone très lisse. Ses rendez-vous médiatiques manqués (son plantage de dernière minute sur le plateau de Quotidien aura fait couler beaucoup d'encre) ou les échos de sa vie personnelle tumultueuse (elle était convoquée avec son ex et producteur, Vladimir Boudnikoff, au tribunal correctionnel de Bobigny pour violences conjugales réciproques ce 26 janvier) auront peut-être participé à alimenter son image de "diva" qui agace autant qu'elle fascine.
Après un album Aya sorti fin 2020, la chanteuse livre aujourd'hui un quatrième album, intitulé DNK. Un son qui reprend les recettes de ses précédents opus, entre Rn' B chaloupé, de zouk et de pop afro-caribéenne.
Mais au fait, que signifie ce titre, "DNK" ? Il s'agit tout simplement de l'abréviation de son vrai nom de famille, Dianoko (Nakamura étant un pseudo emprunté à la série américaine Heroes). Une façon pour Aya peut-être de lever davantage le voile sur son identité.
"Les Dianoko sont des personnes au caractère bien trempé et qui sont très sensibles", assure-t-elle à RTL. "Je pense qu'on m'aime parce que je suis naturelle, sans filtre. On peut ne pas m'aimer, mais on ne peut pas dire que je suis formatée, diva je sais pas", explique celle qui avoue ne pas détester être surnommée "la queen". La chanteuse aux 6 milliards de streams fera-t-elle de nouveau exploser les compteurs avec ce nouvel opus ?