Le licenciement pour faute grave de la nounou voilée n’était pas discriminant. Le tribunal des prud’hommes de Mantes-la-Jolie vient de se prononcer sur le différend qui oppose Fatima Afif à son ex-employeur, la crèche Baby Loup dans les Yvelines. La salariée licenciée en 2008 parce qu’elle refusait d’ôter son voile durant ses heures de travail avait porté l’affaire devant les prud’hommes en réclamant 120 000 euros de dommages et intérêts pour discrimination.
L’affaire Baby Loup avait pris un tour très polémique ces derniers mois : Jeannette Bougrab, alors présidente de la HALDE avait pris le parti de la crèche, s’opposant ainsi à son prédécesseur Louis Schweitzer, qui appuyait la salariée. Elisabeth Badinter s’est également engagée aux côtés de la crèche Baby Loup, au nom de la laïcité.
Crèche Baby Loup : l’affaire devant les Prudhommes
Baby Loup : le voile met la crèche en danger
Voile intégral : l’interdiction adoptée par le Parlement