Selon la croyance populaire, les gens en couple mèneraient une vie beaucoup plus épanouie que les autres. Les célibataires eux, seraient anormaux et cacheraient forcément quelque chose. Et parce qu'on avait besoin d'une raison valable pour nous prouver que les adeptes de la vie en solo sont des gens tout à fait fréquentables, l'université d'Auckland en Nouvelle-Zélande a eu l'idée de mener une étude sur le sujet . Plus de 4 000 Néo-Zélandais de 18 à 94 ans ont été interrogés et divisés en deux catégories : ceux qui détestent les conflits et ceux qui au contraire, n'ont pas peur d'être en désaccord avec l'autre. Résultat ? Les chercheurs se sont rendu compte que les personnes qui évitent les situations de conflit sont aussi heureuses seules qu'en couple puisqu'elles n'ont pas à gérer l'anxiété liée aux disputes par exemple. En revanche, celles qui n'ont pas peur des confrontations sont plus heureuses lorsqu'elles mènent leur vie à deux.
Fort heureusement, cette peur de la confrontation n'est pas la seule chose qui prouve qu'on peut être heureux en menant sa barque tout seul. La preuve par 7 :
A l'heure où le mariage ne fait plus forcément rêver et où la société se fait de plus en plus individualiste, être célibataire représente un avantage de taille : en étant plus libre, on n'a donc pas besoin de se soucier de plusieurs aspects pratiques de la vie de tous les jours. Courir derrière son partenaire pour qu'il fasse sa vaisselle, se prendre la tête pour savoir qui paye quoi, partager l'addition ou non... tous ces petits tracas du quotidien disparaissent lorsqu'on mène sa vie en solo.
Autre grand bénéfice du célibat : on a plus de temps pour nos proches. Il y a même une étude qui le prouve ! Publiée en 2012 dans le Journal of Marriage and Family, elle explique que les personnes en couple ont moins de contact avec leurs familles respectives et ont moins de temps pour leurs amis. A contrario, les célibataires ont des relations plus approfondies avec leurs proches. Si ces résultats ne sont pas surprenants, ils montrent en tout cas qu'il est possible d'exister et d'être épanoui socialement sans être en couple.
Faire les yeux doux à un inconnu dans un bar, rire un peu trop aux blagues d'un collègue... lorsqu'on est célibataire, ces petits flirts sont sans conséquence. Si certaines personnes en couple ne se privent pas pour le faire aussi, les adeptes de la vie en solo eux, n'ont pas besoin de se demander s'ils viennent de franchir la ligne à ne pas dépasser.
Si le diktat du couple est encore bien présent, on estime néanmoins de plus en plus que l'on n'a plus besoin de se construire une identité à deux. Sans cette co-dépendance, on a du temps pour nous-même, pour apprendre à s'écouter et même à se fréquenter. On redécouvre ses goûts, ses passions. On peut aussi se remettre en question plus facilement sur le plan personnel comme professionnel. Tout plaquer pour un job à l'autre bout du monde ? Lorsqu'on est seul, ce genre de décision est logiquement beaucoup plus facile à prendre.
Ce qui rejoint l'étude menée par l'université d'Auckland. Lorsqu'on est célibataire, le conflit avec l'autre n'existe pas. Pas besoin de faire de compromis, on peut être complètement égoïste sans que cela ne dérange personne. Bref, notre opinion est la seule qui compte et notre existence est donc plus confortable.
Parce que notre opinion est la seule qui compte, la bataille autour de la télécommande n'existe plus. On peut s'affaler devant L'amour est dans le pré sans se sentir honteux devant l'autre. On peut aussi choisir de sortir tous les soirs de la semaine sans que personne n'y trouve rien à redire. Bref, on peut vivre une histoire d'amour avec Netflix, bingewatcher des séries, et avoir une vie sociale cool sans se soucier des hobbies de l'autre.
Bien sûr, on peut être indépendant même lorsqu'on est en couple. Mais ce n'est pas exactement la même chose. En apprenant à se construire tout seul, on développe une sorte de liberté. On est épanoui personnellement, on ne ressent aucune pression... bref, on appréhende la vie et ses barrières d'une façon totalement différente et il est plus facile de savoir ce que l'on veut et ce que l'on ne veut pas.