L'Uruguay a croqué l'Italie (1-0), mardi 24 juin, lors de la dernière rencontre du groupe D de la Coupe du monde 2014. Luis Suarez en a profité pour ronger l'épaule du défenseur Giorgio Chiellini. Ce n'est pas la première fois que le cannibale du rectangle vert goûte la chair de ses adversaires.
En effet, avant de dévorer le joueur de la Squadra azzura, l'attaquant de Liverpool avait déjà mordu le bras du défenseur de Chelsea, Ivanovic, lors d'une rencontre de Premier League, en avril 2013.
La morsure avait valu 10 matches de suspension à Luis Suarez, soit trois de plus qu'en 2010. Evoluant à l'époque sous les couleurs de l'Ajax Amsterdam, l'Uruguayen, à l'instar d'un Robert Pattinson dans Twilight, s'était minutieusement attaqué à la nuque du milieu de terrain du PSV Eindhoven, Otman Bakkal.
Luis Suarez est pourtant loin d'avoir le monopole de la morsure en milieu sportif. Ainsi, tout le monde (ou presque) se souvient du combat entre les boxeurs Mike Tyson et Evander Holyfield du 28 juin 1997. Malmené par son adversaire, Tyson lui avait alors mordu l'esgourde, recrachant une partie de l'oreille et son protège-dents sur le ring du MGM Grand de Las Vegas.
Le pénis, cible privilégiée des croqueurs ?
Non content de s'en prendre à l'oreille de son adversaire, le rugbyman Anthony Watts avait lui croqué le pénis d'un membre de l'équipe adverse. L'Australien, friand de parties intimes, avait écopé de huit matches de suspension. Une reconstitution délirante de l'incident avait été mise en ligne par le site taïwanais Tomonews, réputé pour ses vidéos loufoques.
La dernière des morsures est sans conteste la plus étrange. Après un but inscrit lors d'un match de Liga en 2001, l'attaquant du FC Séville, Francisco Gallardo était allé mordillé tendrement les parties du buteur, Jose Antonio Reyes. Un gâterie qui avait valu au croqueur une suspension de la part de la Fédération espagnole de football. Celle-ci avait estimé que Gallardo avait, par sa célébration, intenté à la « dignité du sport ».