Trois ans après la parution de son Autobiographie et l’annonce de la fin de sa carrière, Diam’s s’apprête à refaire parler d’elle. En effet, l’ex-rappeuse devrait publier son deuxième ouvrage dans les prochains jours ; une information qu’elle a elle-même révélé sur les réseaux sociaux. « En pleine écriture et encore plus de choses à dire ! Ça approche », postait ainsi la jeune femme de 34 ans sur son compte twitter il y a une dizaine de jours. Un message laconique que Mélanie Georgiades, de son vrai nom, a accompagné d’une photo et du mot clé #?MélanieFrançaiseMusulmane, qui pourrait être le titre de ce livre.
En pleine écriture et encore plus de choses à dire! Ça approche ...2ème livre In cha ALLAH #MélanieFrançaiseMusulmane pic.twitter.com/y6zqTx2RhP
— Mélanie (Diam's) (@melanie_diams) 17 Février 2015
« Je tiens à exprimer toute mon horreur »
Retirée de la vie médiatique depuis 2012 et sa dernière apparition dans le magazine de TF1 « Sept à Huit », l’interprète de « La Boulette » avait été contrainte de sortir de son silence l’année dernière, après qu’une rumeur ait laissé croire qu’elle était SDF. Puis, comme de nombreuses personnalités, la rappeuse reconvertie dans l’écriture avait partagé son indignation et sa douleur après les tueries de Charlie Hebdo, de Montrouge et de l’Hypercasher. « Je suis si atterrée et choquée de la vague de violence qui s'est abattue sur la France, que les mots me viennent difficilement. Je tiens à exprimer toute mon horreur et ma tristesse devant les actes inexcusables qui se sont produits. Les mots ne seront jamais assez forts pour exprimer ce que je ressens », a-t-elle ainsi posté, le 9 janvier, sur sa page Facebook. « Je suis Française, je suis musulmane et je suis affligée. Je m'indigne de toutes les barbaries perpétrées, ici et là, au nom de l'Islam. L'islam interdit le terrorisme et appelle à la paix et non à la terreur. L'islam n'enseigne pas la vengeance, ni le meurtre, mais appelle à propager la lumière du bien et de l'excellence dans le comportement. N'en déplaise à ceux qui pensent le contraire par ignorance, racisme ou esprit d'amalgame », avait-elle ajouté.