"Il a essayé d'attraper mes seins" : une nouvelle victime présumée de Donald Trump, en procès pour viol, témoigne

Un procès civil se tient actuellement au tribunal fédéral de Manhattan. Il concerne Donald Trump, et c'est un procès pour viol présumé. Dans ce cadre, une nouvelle voix s'est faite entendre le 2 mai dernier : une femme a accusé l'ancien président d'agression sexuelle. Elle s'appelle Jessica Leeds, est âgée de 81 ans. Et les faits graves qu'elle relate remonteraient à la fin des années 1970. Elle avait alors 37 ans.

L'agression présumée qu'elle narre se serait déroulée dans un avion pour New York entre 1978 et 1979. Au tribunal, Jessica Leeds s'est exprimée ainsi : "Donald Trump a tenté de m'embrasser, d'attraper mes seins. Il a posé ses mains sur mon chemisier. Ca a duré une éternité". Le milliardaire aurait même posé ses mains sur sa jupe, au sein de ce vol de première classe. Des mots accablants dans le sillon de #MeToo.

C'est la première fois que Jessica Leeds ouvre la voix face à des jurés. Mais ce n'est pas la première fois qu'elle témoigne, loin de là. En 2016 déjà, elle avait déjà dénoncé ces faits présumées auprès du "New York Times"...

"C'est venu de nulle part ! Il n'y a eu aucune discussion", a encore déploré l'octogénaire afin de décrire l'attitude de l'ancien leader, aujourd'hui accusé de viol, mais aussi d'agression et de diffamation.

Au coeur de ce procès, on trouve également la voix de l'autrice et journaliste Elizabeth Jean Caroll. Celle-ci accuse Donal Trump de viol. Des faits présumés qui auraient lieu dans la cabine d'essayage d'un grand magasin new-yorkais. Et remonteraient à 1996.

Le présumé coupable nie les faits. Comme le relate Le Temps, il affirme n'avoir jamais rencontré Elizabeth Jean Caroll. Au sujet de Jessica Leeds en outre, Donald Trump avait déjà été amené à s'exprimer par le passé. Et avait, bien évidemment, là encore nié les faits. Il s'était même fendu, rappelle le journal suisse, d'une réflexion à sa mesure à propos de la victime présumée : "Croyez-moi, elle ne serait pas mon premier choix...".

On reconnaît bien là sa légendaire délicatesse.

Toujours est-il que l'homme politique et médiatique, jamais à court de phrases-chocs pour affoler les tabloïds, ne s'est pas présenté à son procès.