Si son nom vous dit quelque chose, c'est normal. Elizabeth Holmes est une ancienne figure émergente de la Silicon Valley, de ces entrepreneurs starifiés pour leurs ambitions. Elle a fait l'objet d'un documentaire HBO, The Inventor: Out for Blood in Silicon Valley, et sera même bientôt au coeur d'un long-métrage Apple. Dans son rôle ? Ni plus ni moins que Jennifer Lawrence.
Il y a quelques années, cette PDG était encore perçue par le magazine Forbes comme la prochaine Steve Jobs, révolutionnant le monde de la médecine avec son entreprise Theranos, promettant notamment des diagnostics sanguins plus efficaces. Une entreprise qui avait soulevé des fonds dépassant largement le milliard de dollars, grâce à l'investissement de personnalités puissantes. Seulement voilà... la technologie promise tout ce temps par Theranos n'était pas du tout fonctionnelle.
Une réalité qui a causé la chute d'Elizabeth Holmes. Ce lundi 3 janvier, l'ancienne PDG a été condamnée pour fraude par un tribunal de Californie. Elle risque plusieurs dizaines d'années de prison.
Un procès envisagé comme un véritable événement médiatique. Comme nous le rappelle Franceinfo, par-delà le retentissement de "l'affaire Holmes", ce type de sanctions est rare dans le monde la tech et des entreprises dorées de la Silicon Valley. De plus, ce verdict est l'aboutissement de pas moins de trois mois de procès et une semaine de délibérations. On ignore encore si Elizabeth Holmes fera appel de cette décision juridique.
C'est le Wall Street Journal qui, il y a sept ans de cela, avait révélé la vérité sur Theranos. Une enquête qui avait bouleversé le monde de la tech.