"Je n'habite plus avec mon père biologique et ne veux plus être associée à lui sous quelque forme que ce soit". Dans sa requête déposée en avril dernier, au lendemain de son 18e anniversaire, la fille transgenre d'Elon Musk, l'homme le plus riche du monde, souhaite changer de nom pour ne plus avoir à porter le sien, et de prénoms pour correspondre à son identité de genre.
Un tribunal de Santa Monica décidera ce vendredi 25 juin si elle peut officiellement prendre celui de Vivian Jenna Wilson, comme elle le désire. Wilson vient du nom de jeune fille de sa mère, Justine Wilson ex Musk, avec qui Elon Musk a eu 6 enfants dans les années 2000 (dont l'un est décédé quelques semaines après la naissance), avant leur divorce en 2008, précise l'AFP.
Une initiative en rapport avec la déclaration du fondateur de Tesla et SpaceX, qui avait tweeté des critiques visant les pronoms choisis et dédiés aux personnes trans et non-binaires ? On peut l'imaginer.
"Je soutiens absolument les trans, mais tous ces pronoms sont des cauchemars esthétiques", avait-il lancé. Une réflexion hallucinante, d'autant plus que l'esthétisme linguistique ne semble pas le déranger quand il s'agit de nommer ses derniers enfants issus de sa relation avec la chanteuse Grimes : son garçon X AE A-12 et sa fille Exa Dark Siderael, surnommée Y, né·es en mars 2020 et décembre 2021.
Autre casserole particulièrement problématique : la façon dont il a été accusé par plusieurs anciennes employées d'avoir aggravé le harcèlement sexuel au sein de ses entreprises. Le milliardaire obsédé par la conquête de l'espace n'aurait en effet rien fait pour mettre un terme aux agressions et actes sexistes qu'elles avaient pourtant rapportés. À en lire les témoignages des victimes supposées, c'est même tout l'inverse, tant le comportement d'Elon Musk et ses tweets auraient encouragé l'atmosphère oppressive sur place.
Une culture de boys club dont Vivian Jenna Wilson voudrait, elle aussi, peut-être s'affranchir ?