Les funérailles nationales de la reine d'Angleterre Elizabeth II ont lieu ce lundi 19 septembre à Londres. Un événement historique qui vient clore des vagues d'hommage engendrées à la suite du décès de l'éminence le 8 septembre, à 96 ans, après 70 ans de règne. Jour de deuil donc, que ce jour férié au Royaume-Uni.
La procession de ces funérailles conduira finalement le cercueil de son altesse jusqu'à l'Abbaye de Westminster, et cette dernière sera inhumée dans la chapelle du roi George VI du château de Windsor. France Bleu parle-là d'une cérémonie "réglée au millimètre près" voire même de "funérailles du siècle", réunissant évidemment la famille royale et de nombreux soldats de la Garde, mais également... des invités influents.
Et pas les moins polémiques s'il en est...
Effectivement, on ne compte pas simplement dans les rangs de cette commémoration des personnalités telles que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président américain Joe Biden ou le président français Emmanuel Macron.
Car ce sont encore Recep Tayyip Erdogan, président de la République de Turquie, et Jair Bolsonaro, président de la République fédérative du Brésil, qui ont été conviés, mais aussi, le prince héritier et vice-Premier ministre saoudien Mohammed ben Salmane. Enfin, un représentant de la Corée du Nord avait également fait le déplacement.
Des personnalités politiques fustigées dans la presse internationale et par les défenseurs des droits humains - relatant notamment les atteintes faites aux libertés des personnes LGBTQ ou encore aux droits des femmes.
De quoi conférer dès lors à ces funérailles, traversés d'une émotion collective et solennelle, une atmosphère légèrement dérangeante.
Cependant, Vladimir Poutine, lui, n'a pas été invité. Il aurait d'ailleurs dénoncé "l'attitude blasphématoire et immorale du Royaume-Uni", d'autant que la Première dame ukrainienne, Olena Zelenska, était présente.