La séquence a fait le tour des réseaux sociaux. Le 17 février dernier, à Bruxelles, alors que s'ouvrait le sommet entre l'Afrique et l'Europe, un incident a retenu l'attention des réseaux sociaux et du président Emmanuel Macron.
On voit le chef de l'Etat français accueillir le ministre des Affaires étrangères ougandais, Jeje Odongo, qui lui serre la main, à lui et à Charles Michel, président du Conseil européen. A leur droite, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est ignorée.
Après les photos, alors qu'il s'apprêtait à partir, c'est Emmanuel Macron qui a insisté pour que le dignitaire salue la femme politique. Le ministre ne daignera pas lui tendre la main, mais se penchera pour échanger quelques mots.
Une "maladresse" aux airs d'invisibilisation, qui n'est pas sans rappeler le "sofagate", lorsque la présidente de la Commission européenne s'était retrouvée dans un canapé à l'écart du président turc Erdogan et de Charles Michel, eux deux installés dans des fauteuils côte à côte.
Pour Eric Mamer en revanche, le porte-parole de la présidente, il s'agit ni plus ni moins d'une "tempête dans un verre d'eau". "La présidente ne charge personne, elle n'a absolument pas évoqué la question avec qui que ce soit", a-t-il indiqué lors du point de presse quotidien rapporté par 20 Minutes, ajoutant que l'attention d'Ursula von der Leyen était "entièrement accaparée par la gestion de [la] crise" en Ukraine.
Il a poursuivi : "Ce sont des médias qui sont en train de monter cette affaire en épingle, pas nous. Avez-vous entendu dire la Commission européenne qu'il y a eu un incident ? Absolument pas, donc merci de laisser la présidente de la Commission européenne en dehors de cette histoire".
Et de conclure : "La présidente a continué à faire son travail comme si de rien n'était, elle n'a absolument pas parlé, ni du président Macron, ni du président Michel, ni du ministre ougandais concerné. Donc franchement je crois qu'il faudrait qu'on évite de faire une tempête dans un verre d'eau". Pas très élégant tout de même. Voire carrément sexiste.