Qu'on se le dise, Google est bien plus qu'un moteur de recherche permettant aux internautes de trouver les réponses à toutes leurs questions. Cela peut-être parfois un allié de poids pour détecter des contenus malveillants. Pour preuve, aux États-Unis, le géant de l'Internet vient de permettre l'arrestation d'un Texan de 41 ans en possession d'images pédopornographiques. C'est le site internet local Khou.com qui a révélé cette information.
Jugeant suspectes les pièces jointes des messages électroniques envoyés par John Henry Skillern, un habitant de Houston, à un ami via sa boîte Gmail, la firme américaine a immédiatement prévenu le National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC). C'est cet organisme visant à lutter contre les disparitions et les violences faites aux mineurs qui a ensuite alerté les autorités afin d'obtenir un mandat d'arrêt. Et Google ne s'était pas trompé. Lors de la perquisition réalisée au domicile du suspect, des dizaines d'images à caractère pédopornographiques ont été retrouvées sur la tablette et le téléphone portable du prédateur sexuel, tandis que des mails et des SMS trahissaient son penchant marqué et immoral pour les jeunes enfants. Connu des services de police et déjà condamné en 1994 pour agression sexuelle sur un enfant de 8 ans, John Henry Skillern a été interpellé et inculpé pour « détention et promotion d'images pédopornographiques ». Selon Le Monde qui se fait écho de l'information, sa caution a été fixée à 149 000 euros.
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À noter que si le géant américain a permis cette arrestation, c'est grâce à sa collaboration étroite, depuis 2006, avec le NCMEC dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pédopornographie. En 2008, Google a ainsi développé un logiciel permettant de détecter les images de pornographie infantile et autres abus commis envers les enfants. Et à ceux qui seraient tentés de crier au droit au respect de la vie privée, ainsi que l'indiquait David Drummond, directeur juridique de Google dans une tribune datant de 2013 : « il n'y a pas de liberté de parole quand on en vient à des images d'abus sur mineurs ». À bon entendeur…
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