Inauguré en 1883, l’Orient Express a contribué à donner au monde une image du luxe et de l’art du voyage à la française. S’il ne roule plus, ou rarement, l’Orient Express est resté un mythe dans les mémoires de tous, grâce à la littérature et au cinéma, qui ont largement investi ce décor somptueux : James Bond, Le Crime de l’Orient Express, Sherlock Holmes…
La SNCF et l’Institut du monde arabe (IMA) ressuscitent cet emblème de l’élégance le temps d’une exposition qui ouvrira ses portes le 1er avril 2014.
En extérieur, sur le parvis de l’Institut du monde arabe, la locomotive et ses trois plus beaux wagons accueilleront les visiteurs, qui découvriront la voiture-bar-restaurant, appelée à l’époque « le Train Bleu », puis la voiture-salon ou « Lalique » du nom du décorateur phare des années folles, René Lalique, et enfin une voiture-couchettes. Dans le confort, le luxe et l’atmosphère feutrée de ce décor, le personnel de bord, en uniforme d’époque, sera présent pour éclairer les voyageurs de l’exposition.
Sur deux niveaux, à l’intérieur de l’IMA, un autre parcours est proposé au visiteur pour comprendre l’histoire et les implications politiques, géopolitiques ou culturelles des voyages de l’Orient Express. Imaginé par Georges Nagelmackers, industriel féru de modernité et créateur de la Compagnie des Wagons-Lits, l’Orient Express parcourait les grandes capitales européennes – Paris, Vienne, Venise -jusqu’à Istanbul, et permettait de rejoindre, grâce aux correspondances, les villes d’Orient comme Beyrouth, Bagdad ou Le Caire. Des photos et des films d’époque seront projetés pour donner à voir ce rayonnement du train français, et le désir d’Orient qui a tant marqué le début du siècle dernier.
Pour ne pas quitter trop brusquement le raffinement désuet de l’Orient Express, un autre wagon-restaurant sera installé sur le parvis de l’IMA pour proposer aux voyageurs un repas préparé par un grand chef étoilé. Le tout dans un décor très Belle époque, cela va de soi.
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